8 % d’augmentation en cas de promotion
Un employé belge qui reçoit une promotion peut s’attendre à quelque 8% d’augmentation brute. « C’est quasi le plus bas au monde ».
Jusqu'au déclenchement de la crise du coronavirus, les choses semblaient toutefois aller dans la bonne direction : l'écart de rémunération - selon lequel les femmes sont beaucoup moins payées que les hommes pour une même travail - réduisait au fil des années. En moyenne, le salaire brut d'une employée n'était 'que' 20% inférieur à celui d’un employé.
L'inégalité des salaires est due à différents éléments.
La pandémie signifie que de nombreuses entreprises sont obligées de fermer temporairement leurs portes. Cette situation représente un problème financier pour une multitude d’entrepreneurs : mon entreprise survivra-t-elle et pourrai-je quand même payer mon personnel ? Afin de surmonter cet obstacle financier, des réductions budgétaires sont opérées et le personnel travaillant en bas de l'échelle en paie le prix. Les ouvriers les moins bien payés, les employés pouvant facilement être licenciés et remplacés, les travailleurs à temps partiel et les salariés sous contrat temporaire se retrouvent dans l’embarras... En bref, plus de femmes que d'hommes.
En période de quarantaine, la pression familiale et la charge des soins incombent largement à la femme. Les hommes de maison existent mais cela reste très rare. Une étude de l'ONG Catalyst a révélé que les entreprises qui – à cause du coronavirus ou de n’importe quelle autre crise – devaient licencier des travailleurs tenaient moins compte de la diversité du personnel. Lors de licenciements, les minorités ethniques et les femmes se retrouvaient en danger.
Et pourtant, il y a de la lumière au bout du tunnel. Le confinement encourage les entreprises à investir pleinement dans le télétravail. Cette manière de travailler est très flexible et relativement facile à combiner avec une vie de famille. Une situation win-win pour tout le monde, n’est-ce pas ?
(mr/eh)
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Un nouveau rapport de la Confédération syndicale (CSI) internationale souligne que le poids des tâches ménagères et le choix d’être mères continuent d’entraver leurs carrières professionnelles.
Ce qui s’applique à tous les profils dans notre pays vaut également pour le secteur informatique : la ville de Bruxelles paie le mieux ses travailleurs.
Les managers pensent souvent que les femmes qui ont des enfants sont moins productives au bureau.
Plus de trois quarts des véhicules de société sont octroyés à des hommes. Quels éléments peuvent-ils expliquer cet écart entre les hommes et les femmes ?
Vu que nous devrons tous travailler plus longtemps, le nombre de travailleurs expérimentés augmentera.
Dans le cadre de son baromètre des salaires annuel, Jobat a analysé les salaires de plus de 24.000 personnes provenant des quatre coins de la Belgique.
Dans notre pays, les hommes gagnent en moyenne 21,1% de plus que les femmes. L'écart salarial sera-t-il un jour révolu ?
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