Semaine de 4 ou 5 jours : la plupart des Belges préfèrent la seconde option

La semaine de travail de quatre jours fait partie de la fameuse réforme de l'emploi conclue à la fin de l’année 2022, après des mois de négociations au sein du gouvernement fédéral. Cette mesure visait à assurer un meilleur équilibre vie privée-vie professionnelle au sein du marché de l’emploi.

Qu'en est-il désormais ? Les salariés belges ne sont guère enthousiasmés par cette réforme. Le prestataire de services RH Tempo-Team a mené une enquête auprès de 2.500 collaborateurs pour évaluer leurs préférences en matière d'équilibre vie privée-vie professionnelle. Plus de la moitié indiquent qu'ils craignent les inconvénients d'une semaine de travail de quatre jours, notamment le manque de temps, trop de stress ainsi que de la fatigue.

Découvrez : La preuve qu’une semaine de travail de 4 jours fonctionne mieux

Bonne organisation

La Professeure Anja Van den Broeck, experte en motivation au travail à la KU Leuven et collaboratrice de l'étude, nous fournit davantage de précisions : "Prester une semaine de travail complète en quatre jours présente de nombreux avantages : cela vous coûte moins de temps de déplacement et de démarrage. Sachez toutefois qu’une bonne organisation du travail est cruciale. Il n'est par exemple pas toujours possible de ne pas répondre aux clients un jour par semaine."

"Et sur le plan personnel, même si vous restez un jour de plus à la maison, vous êtes absent pendant longtemps les autres jours, ce qui est souvent difficile à concilier avec les activités ménagères et les loisirs."

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Moins de salaire, plus de vacances

Que recherchons-nous pour améliorer notre équilibre vie privée-vie professionnelle ? Des jours de vacances supplémentaires ! La moitié des salariés sont même prêts à renoncer à 10% de leur salaire pour plus de congés. Surtout compte tenu du temps supplémentaire accordé à la famille, aux activités sociales et aux loisirs.

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"Il y a effectivement plus de besoin d'espace supplémentaire pour prendre des jours de congé en cas de besoin que pour une réduction forfaitaire de la semaine de travail à quatre jours. Pour ce faire, une politique RH sur mesure et soucieuse de l'individu est requise", déclare Wim Van der Linden, porte-parole de Tempo-Team.

Il est surprenant que près de 2 salariés sur 3 âgés de plus de 55 ans se déclarent peu disposés à échanger leur salaire contre des vacances ou des congés supplémentaires. Les personnes n’ayant pas d’enfants vivant à domicile indiquent également qu’elles ont moins besoin de jours de vacances supplémentaires.

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(Zinnig) – Source : Tempo-Team