Quel est le salaire d'un business analyst dans une entreprise chimique ?
Nous avons demandé à un business analyst au sein d'une entreprise de production du secteur chimique en quoi consistait son métier et combien il gagnait…
« Le cœur de mon métier consiste à enseigner des connaissances en informatique appliquée à des étudiants en Gestion de l’Informatique et en Comptabilité-Informatique. L'informatique étant en constante évolution, ma matière change chaque année et je me forme pendant mon temps libre et mes vacances afin de rester à jour. Les exercices de programmation restent en grande partie les mêmes mais, après chaque mise à jour des grandes entreprises, certaines fonctions changent et cela signifie qu'une remise à niveau est nécessaire. »
« En plus d'enseigner, l'école attend de moi que je sois disponible quelques heures par semaine pour surveiller la salle de lecture. J'ai aussi récemment endossé le rôle de coordinateur du département d'informatique. J'essaie de stimuler la concertation entre mes collègues, de les tenir informés des nouveautés dans les cursus, des possibilités de remise à niveau, etc. L'élaboration du budget du département fait également partie de mes tâches. »
« Il y a quelques années, l'école m'a demandé de devenir une 'personne de confiance', à savoir un point de contact pour les enseignants. J'offre une oreille attentive et donne des conseils aux enseignants, aux membres du personnel et au niveau de la politique de l'école. »
« Comme vous pouvez le constater, mon travail implique plus que 21 heures de temps d'enseignement effectif. Je consacre beaucoup de temps à préparer mes cours, à les mettre à jour, à me former et à perfectionner certaines compétences. Que ce soit pendant la semaine, le week-end ou en vacances, je consacre pas mal de temps à mon travail au sein de l’école. »
Check : Êtes-vous fait pour devenir enseignant ?
« Il s’agit d’une question difficile. J'aime enseigner mais une carrière monotone crée de l'apathie. Professeur un jour, professeur toujours. Le métier ne présente pas de réels challenges, il faut les chercher soi-même dans la matière, les élèves... Contrairement à l'histoire, j'ai de la chance que l’informatique évolue en permanence et je dois suivre cette évolution de près. Cela brise l'ornière d'avoir à enseigner la même matière chaque année. »
« Pourquoi n'est-il pas possible dans l'enseignement d'apprendre un autre métier par le biais d'une formation courte afin d'apporter de la variété à notre carrière ? Je pourrais par exemple étudier les mathématiques et enseigner cette matière dans les premières années du secondaire. Cela fonctionne bien dans le secteur privé. »
Extra : 5 signaux qu'il est grand temps de réorienter votre carrière
« La réforme de l’enseignement arrive lentement et pourrait potentiellement constituer un challenge intéressant à mes yeux. Mais l’amateurisme dont certains font preuve ne fait que créer du chaos et de l'incertitude. Je ne sais pas si mon école aura encore assez d'heures de travail à m’octroyer après la réforme. Quelles orientations proposent-ils avec l'informatique ? Qu'implique concrètement le nouveau curriculum ? Je n'en ai aucune idée. Bon nombre de collègues ont de sérieux doutes quant à leur travail et sa mise en œuvre concrète. »
« Le contact social ! Il y a une bonne ambiance entre collègues dans notre école. J’ai également développé des liens avec les étudiants au fil des années. Ensuite, les horaires de travail relativement stables permettent un bon équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle. Je pourrais par exemple très bien déjà planifier un voyage en famille d'ici deux ans. Je n'ai pas à demander de vacances ni à tenir compte des périodes de vacances des autres, ce qui est aussi un grand luxe. Enfin, je travaille à 15 minutes en voiture de mon domicile, ce qui m’épargne des trajets interminables. »
À la recherche d'un emploi dans l’enseignement ? Consultez nos offres d’emploi du moment et… Go for happy!
« Après mes études, j'ai trouvé du travail en tant qu'ingénieur système. Grâce à l'externalisation, j'étais responsable de la gestion des serveurs et du réseau dans diverses entreprises. Aujourd'hui, un ingénieur système travaille généralement à distance pour effectuer ses réparations, réglages ou mises à jour. Auparavant, je devais mettre à jour ou réparer les serveurs d’e-mails sur place, et ce généralement après les heures de travail des entreprises. »
« Lorsque mes enfants sont arrivés, il s'est avéré que les nombreuses heures tardives et la forte pression de travail étaient presque impossibles à combiner avec ma famille. Ma femme enseignait depuis plusieurs années et elle m'a encouragé à obtenir mon certificat pédagogique par le biais du "cours D" de l'époque. Quelques candidatures spontanées plus tard, j'ai fait mes premiers pas dans l'enseignement à l'Institut Technique de HH Harten à Ninove. L'école a depuis quelques fois changé de nom mais cela fait 18 ans que j’y travaille. »
« Si je prends tout en compte, oui. Mon salaire n'est pas compétitif par rapport au secteur privé mais je n’ai pas à me plaindre. Le bon équilibre avec ma vie familiale compense la différence de salaire. En revanche, j'ai notamment choisi ce métier à cause de la belle pension qui en découle. Si j'entends nos politiciens aujourd'hui, il y a des chances qu'il ne reste plus grand-chose de cette pension. »
« J'ai sacrifié une série d’avantages en passant du secteur privé à l'enseignement : voiture, chèques-repas, assurance hospitalisation… De plus, j'ai l'impression que l'expérience dans l'enseignement n'est pas valorisée de la même manière que dans le secteur privé. Les enseignants expérimentés sont souvent qualifiés de 'démodés'. Les nouvelles techniques qui n'ont pas encore fait leurs preuves sont privilégiées. Par conséquent, je crains que l'augmentation de l'âge de la retraite en combinaison avec un quotidien quelque peu monotone ne me redirige vers le secteur privé. Et ce d’autant plus s'il ne reste plus grand-chose de la pension que j'envisageais il y a 18 ans. »
CHECK : 7 conseils pour construire une belle pension
« Dans mon crédit hypothécaire qui est toujours en cours, surtout après les petits travaux supplémentaires que nous avons effectués pendant le confinement. Nous avons investi le temps récupéré grâce au confinement et au télétravail dans notre maison : nouvelles peintures, ajout d’une véranda,… »
« Dans des circonstances normales, nous voyageons régulièrement à travers l'Europe. Nous louons un chalet qui nous sert de base pour explorer une région. Il nous arrive également de partir en vacances au ski en Autriche ou en Andorre. De plus, nous pratiquons chacun un loisir comme l'athlétisme ou la musique. Nous essayons d'économiser de l'argent chaque mois pour plus tard, notamment via une épargne-pension, mais cela ne représente pas grand-chose compte tenu du coût de la vie qui augmente à vue d’œil. »
Gagnez-vous suffisamment bien votre vie ? Comparez votre salaire avec celui des autres grâce au Baromètre des salaires Jobat
« Ma femme et moi nous concertons beaucoup et achetons selon notre budget. Nous comparons différents produits et choisissons le meilleur à nos yeux. Je préfère dépenser un peu plus d'argent pour du matériel de qualité et durable que pour du matériel bon marché qui peut presque immédiatement aller à la poubelle. Nous aimons consacrer une partie de notre budget à la détente et aux expériences à vivre en famille. Un bon dîner ou des vacances à la montagne font partie de nos péchés mignons. »
« J’investirais dans l'immobilier ! J'aime rénover et, au fil du temps, j’ai appris à connaître divers procédés et techniques donc je reste en terrain connu. Je ne suis pas un expert en investissements boursiers donc je préfère m’en tenir à l’écart. L'immobilier, c'est aussi la sécurité. Sa valeur ne cesse d’augmenter et, si nécessaire, les biens peuvent être revendus rapidement sans risques financiers majeurs. »
Et vous ? Continueriez-vous à travailler après avoir gagné à la loterie ?
(tb/eh)
Souhaitez-vous témoigner (anonymement) au sujet de votre salaire ? Envoyez-nous un e-mail à l’adresse redactie@jobat.be et nous vous contacterons dans les plus brefs délais.
DISCLAIMER
Jobat n’est pas responsable de l’exactitude des informations mentionnées ci-dessus. Celles-ci ont été obtenues lors d’un entretien personnel – anonyme ou non – avec la personne en question, et ce à un moment précis. Par conséquent, certaines informations ne sont peut-être plus correctes ou d’actualité mais donnent néanmoins une idée de la rémunération qui correspond à tel travail ou telle fonction. Pour des raisons de confidentialité, le nom (complet) de la personne ci-dessus n'a pas été mentionné. L'image utilisée est une image générale provenant d’une banque d’images classique.
Nous avons demandé à un business analyst au sein d'une entreprise de production du secteur chimique en quoi consistait son métier et combien il gagnait…
Selon les derniers chiffres du Baromètre des Salaires Jobat (2021), le salaire médian dans notre pays est de 3.302 euros.
Nous avons demandé à Veerle (29 ans) en quoi consistait son métier d’assistante juridique dans un cabinet de syndic et combien elle gagnait…
Vous tombez malade pendant vos vacances bien méritées ? Pas de problème, vous pourrez bientôt profiter de vos congés à un autre moment.
Plus de 15.000 experts-comptables sont actifs et plus de 8.000 cabinets comptables sont reconnus dans notre pays.
La conscience environnementale a explosé ces dernières années. Et heureusement !
Selon le dernier baromètre des salaires Jobat, l es Belges semblent moins satisfaits de leur salaire et de leur bonheur au travail.
Les professionnels de l'informatique hautement qualifiés comptent parmi les employés les plus recherchés du moment.
En cinq ans, le nombre d'employés bénéficiant d’une voiture de société a augmenté de près de 10%.