Quel Diable Rouge souhaiteriez-vous avoir comme collègue ou patron ?

Tels sont les résultats ressortant d'une enquête menée par le prestataire de services RH Tempo-Team, en partenariat avec la professeure Anja Van den Broeck, experte en motivation au travail à la KU Leuven, auprès de 2.000 employés belges.

« Un championnat d’Europe ou une coupe du monde avec une équipe belge est une occasion idéale pour organiser une activité de teambuilding », déclare Sébastien Cosentino de Tempo-Team. « Tout le monde est de bonne humeur et se lâche lorsque les Diables marquent. Chacun peut aussi découvrir ses collègues d'une autre manière. » 13% se retrouvent même entre collègues en dehors des heures de travail pour supporter l'équipe nationale belge. Enfin, 12% prévoient de venir travailler en tenue de supporters le jour d'un match des Diables.

Découvrez : 15 caractéristiques d’une équipe de rêve

Teambuidling

Une chose est sure, le travail risque de devoir laisser place football au cours des prochaines semaines. Un Belge sur huit (12%) indique qu'il rattrapera son travail plus tard… pour autant qu'il puisse regarder les matchs des Diables Rouges.

Pour à peu près le même nombre de Belges (13%), l'opération peut être assimilée à un évènement de teambuilding approuvé par l'employeur. Ce sont surtout les hommes (18%) qui soutiennent cette idée. 18% d'entre eux envisagent même de se retrouver entre collègues en dehors des heures du travail pour vivre les matchs des Diables Rouges ensemble.

Lisez aussi : 12 credo d'entreprise immortels

Coup d'œil furtif

Bon nombre de répondants admettent qu’un écran de télévision ou une application de retransmission en direct pourrait être allumé pendant les heures travail. En effet, un Belge sur six (17%) reconnaît qu'il regardera discrètement ou jettera un coup d'œil occasionnel aux matchs des Diables Rouges tout en continuant à travailler.

Deux fois plus d'hommes (23%) que de femmes (11%) l'envisagent. 14% des hommes indiquent qu'ils opteront pour la formule du télétravail, contre 6% des femmes. La majorité des membres de cette catégorie indiquent qu'ils rattraperont ultérieurement leur temps de travail.

« Pour les employeurs, la situation peut être complexe : faut-il, oui ou non, permettre de regarder les matchs ? Est-il possible de planifier le travail en conséquence ? Organise-t-on quelque chose ou occulte-t-on l'événement footballistique ? Permet-on au personnel de partir plus tôt pour avoir la possibilité de regarder l'intégralité d'un match ? Ces questions ne sont pas toujours simples… Certains employeurs résolvent le problème en intégrant les matchs à une activité de teambuilding : une piste pour le moins intéressante », déclare Sébastien Cosentino, porte-parole de Tempo-Team. « Supporter ensemble la même équipe peut s'avérer très bénéfique pour la cohésion de groupe. Certaines personnes ne sont pas du tout intéressées par le footballvmais, au final, c'est l'ambiance qui est la plus importante. »

Bon à savoir : Comment gérer ses émotions au travail ?

Le collègue idéal ?

Celles et ceux qui suivent le football considèrent généralement les joueurs de l'équipe nationale comme d’excellents collègues de travail. Ce sont surtout Kevin De Bruyne (31%), Romelu Lukaku (23%) et Jan Vertonghen (19%) que l'on retrouve dans le top 3 des collègues favoris. Ces trois Diables Rouges sont également perçus comme les meilleurs leaders.

Il est frappant de constater que pas moins de 32% des personnes s’intéressant quelque peu aux Diables Rouges ne voudraient pas avoir Thibaut Courtois comme collègue. Le fait que le gardien du Real Madrid ne veuille plus jouer pour l'équipe nationale pour le moment n'y est probablement pas étranger.

Joueurs d'équipe et … spectateurs

Enfin, la même enquête s'est intéressée à la façon dont les employés belges décriraient leur rôle au sein de l’entreprise pour laquelle ils travaillent. Un tiers d'entre eux (33 %) se considèrent comme des joueurs d'équipe, près d'un sur dix (9%) comme des rois de l’assist, 7 % comme des entraîneurs, 6% comme des capitaines et 5% comme des ... spectateurs.

Le groupe le plus important est clairement motivé et entretient de bonnes relations avec ses collègues et ses supérieurs. Seuls ceux qui se décrivent comme des spectateurs se situent légèrement en dehors de ce groupe et sont moins satisfaits de leur travail que leurs collègues occupant d'autres rôles.

« Une mission importante d'une séance de teambuilding consiste à clarifier les rôles joués par chacun », conclut la professeure Anja Van den Broeck, experte en motivation au travail à la KU Leuven. « C'est exactement la même chose dans une équipe de football : toutes les fonctions sont importantes et de valeurs égales. Il est cependant crucial de savoir quel rôle joue chacun et comment vous pouvez, à partir de là, atteindre les objectifs de votre équipe, travailler à la résolution de problèmes et trouver suffisamment de plaisir à collaborer avec vos collègues. »

Check : Quelles sont les 10 compétences dont vous avez besoin en tant que jeune professionnel ?

(es/kv/eh) – Source : Tempo-Team