Telles sont les observations ressortant d'une étude menée par le prestataire de services RH Tempo-Team en collaboration avec la professeure Anja Van den Broeck, experte en motivation au travail à la KU Leuven.
Avec la piètre météo de ces derniers mois, bon nombre de personnes attendent leurs vacances avec encore plus d'impatience que d'habitude. Enfin la possibilité de se détendre et de se reposer… ou pas ?
Pour plus d'un quart des répondants (27,2%), l'approche des vacances est une source de stress supplémentaire. Les femmes (33,4%) sont plus nombreuses que les hommes (21,8%) à en faire l'expérience. Elles doivent par exemple encore urgemment terminer ou transférer des tâches professionnelles en cours d’exécution (34,9%). Un cinquième d'entre elles (20,9%) ne peuvent pas non plus partir en vacances l'esprit tranquille car elles se rendent compte que leur charge de travail ne fait que s'accumuler.
Malheureusement, c'est aussi le cas de la moitié des travailleurs (50,7%) : à leur retour, ceux-ci sont immédiatement confrontés à une énorme quantité de travail. Les femmes (54,8%) l'expérimentent davantage que les hommes (47,2%). Qu'advient-il dès lors de l'effet bénéfique des congés ? Pour près de la moitié des travailleurs (45,9%), cette sensation disparaît comme neige au soleil en raison du volume de travail qui les attend à leur retour.
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« En prenant des vacances, nous revenons au travail plus créatifs et plus satisfaits. La condition préalable est une bonne collaboration avec des collègues qui s'entraident. Cela facilite la prise en charge des dossiers des vacanciers et permet à ces derniers de partir en congé l’esprit serein et de réellement profiter de leur break », explique Sébastien Cosentino, porte-parole de Tempo-Team.
C’est le cas d’environ six salariés sur dix (59,5%). Leurs collègues prennent facilement le relais en cas d'absence ou de vacances. Ainsi, 30,2% déclarent qu'un collègue est toujours là pour eux. Pour 29,3% d'entre eux, une personne est désignée pour reprendre leurs tâches en leur absence.
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L'enquête révèle également que près d'un dixième des salariés (9,3%) prennent leurs vacances en plusieurs périodes plus courtes réparties sur l'année. 17,1% prendront occasionnellement une semaine de vacances cet été tandis que quatre Belges sur dix prendront au moins trois semaines de vacances d'affilée.
Outre la bonne collaboration entre les membres d’une équipe, la durée des vacances joue également un rôle dans l’état d’esprit au moment de prendre ses congés. Pour les travailleurs qui prennent plusieurs congés de courte durée, le travail est mieux suivi par les collègues (72%) que pour ceux qui s’octroient au moins trois semaines de vacances d'affilée (68%). Après leurs vacances, « seuls » 46% d'entre sont confrontés à une charge de travail élevée contre 52% de leurs collègues qui cumulent leurs jours de détente sur une seule longue période de vacances.
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Plus de quatre Belges sur dix (41,1%) préfèrent donc congés de courte durée à une longue période de vacances. Pour plus d'un quart des travailleurs (28,8%), rien ne vaut de longues vacances. C'est encore plus vrai lorsqu'ils ont des enfants à charge (31,5% contre 26,5% pour ceux qui n'ont pas d'enfants à charge).
« Croire qu'on ne recharge ses batteries qu'avec de longues vacances et qu'on peut ensuite profiter de cette énergie au cours des semaines ou mois à venir est un mythe. Voilà pourquoi il est préférable d'alterner plusieurs courtes périodes de vacances plutôt que de prendre de longues vacances. Vous aurez ainsi l'occasion de vous détendre plus souvent. Même une belle soirée d'été ou un agréable week-end peuvent améliorer votre bien-être, à condition que vous puissiez réellement déconnecter de votre travail... », indique la professeure Anja Van den Broeck.
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Tout le monde ne peut pas décider par lui-même de la manière dont il prend ses vacances. Plus d'un tiers (36,2%) le font en accord avec leurs collègues pour éviter que tout le monde ne soit absent en même temps. Pour 11% d'entre eux, cela se fait en concertation avec le supérieur hiérarchique tandis que, pour un salarié sur huit (12,5%), c'est le supérieur hiérarchique qui détermine entièrement l'organisation des vacances.
Les salariés qui répartissent leurs vacances sur l'année ont plus de liberté pour décider eux-mêmes du moment où ils prendront leurs congés (49%). Pour les salariés qui prennent au moins trois semaines consécutives de vacances, cette liberté tombe à 35%.
FAQ vacances : Réponses à toutes vos questions
(es/lm/eh) - Source : Tempo-Team
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