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Personnel soignant : le stress au travail est élevé mais la motivation persiste

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Stress professionnel et charge de travail élevée. En plus d'un travail éprouvant sur le plan émotionnel. Tels sont les points d’attention relatifs au travail dans le secteur des soins. Mais il existe également des signaux positifs : la motivation est par exemple élevée parmi le personnel soignant. « Les possibilités d'apprentissage sont aussi de plus en plus nombreuses. »

Environ la moitié (50,5%) des employés du secteur des soins et du bien-être jugent leur travail acceptable, selon l'Observatoire flamand de l'employabilité. Pour que votre travail soit acceptable, celui-ci doit réunir quatre éléments de base. Votre travail ne doit pas trop vous stresser, vous procurer de la satisfaction, vous permettre de vous former davantage et laisser suffisamment de place à votre vie familiale et privée.

Ces 50,5% de travailleurs sont-ils plus ou moins nombreux que dans d’autres secteurs ? « Il n'y a pas de différence significative par rapport à la moyenne du secteur flamand », répond Miet Lamberts, membre du Conseil Social et Economique flamand, lorsque nous l'interrogeons à ce sujet.

Ces résultats concernent la Flandre, mais semblent également s’appliquer au reste du pays. « Ce monitoring de l’acceptabilité du travail n'est réalisé qu'en Flandre et il n'y a pas d'équivalent dans les autres régions.

CHECK : Êtes-vous fait pour travailler dans le secteur des soins de santé ?

1. Le stress reste une préoccupation

Si l'on se concentre sur les quatre indicateurs garantissant (ou entravant) l’acceptabilité d’un emploi, il apparaît que le secteur des soins de santé fait face à un problème non négligeable : celui des plaintes liées au stress sur le lieu de travail. Pas moins de 4 personnes interrogées sur 10 se plaignent du stress au travail. « Cette proportion est bien supérieure à la moyenne du secteur flamand », affirme Miet Lamberts. Même si le niveau de stress dans les soins est relativement stable par rapport à 2019, il a considérablement augmenté par rapport à il y a 20 ans, où seuls un peu plus de 3 travailleurs sur 10 étaient stressés.

Le rapport se penche également sur trois sous-secteurs des soins de santé : les hôpitaux, les centres de soins résidentiels et aux personnes handicapées, et enfin l'aide à la jeunesse et le travail social. Dans les hôpitaux, la proportion d'employés se plaignant de stress au travail est de 41,6%.

Dans le secteur des soins aux personnes handicapées, de l'aide à la jeunesse et du travail social, celle-ci est de 38,3 %. Enfin, dans les centres de soins résidentiels, la proportion d'employés confrontés au stress professionnel est de 43%.

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2. Charge de travail élevée

Un certain nombre d'éléments influencent ces quatre principes de base de l’acceptabilité d’un emploi. Dans le secteur des soins, deux de ces éléments sont très présents. D'une part, 43,7% des travailleurs flamands du secteur des soins et du bien-être ont un travail émotionnellement éprouvant. Il s'agit de la problématique la plus courante dans ce secteur, qui affiche des résultats nettement inférieurs à la moyenne du secteur flamand.

D'autre part, la pression professionnelle élevée est également fréquente dans le secteur des soins et du bien-être : 38,2% des travailleurs en font l'expérience. Tant la tension émotionnelle que la charge de travail élevée augmentent de manière significative la probabilité de problèmes de stress au travail.

3. La motivation est bonne

Mais il y a aussi de bonnes nouvelles. Même si la proportion de travailleurs souffrant de problèmes de motivation a légèrement augmenté (par rapport à la mesure de référence de 2004) pour atteindre 16%, les travailleurs du secteur des soins et du bien-être s'en sortent mieux que la moyenne du secteur flamand.

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4. Opportunités d'apprentissage suffisantes

Les pourcentages au niveau des deux derniers principes d’acceptabilité d’un emploi ne diffèrent pas de manière significative par rapport à la moyenne du secteur flamand. 11,2% des répondants ont des problèmes d'équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie privée, tandis que 12,7% indiquent ne pas bénéficier de suffisamment de possibilités d’apprentissage.

Lieve Dhaene, de l’association Zorgnet Icuro, constate notamment une évolution positive au niveau des formations dans le secteur des soins. « Nous observons que les personnes interrogées mentionnent qu’elles bénéficient de plus de possibilités d’apprentissage qu’auparavant. Cette évolution est particulièrement frappante dans les centres de soins résidentiels. Cela indique que les employés bénéficient de plus d'opportunités de développement professionnel », conclut-elle.

Extra : Travailler dans les soins de santé est-il fait pour vous ?

(wv/eh)

19 septembre 2024

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