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Les organisations dirigées par des CEO avides avant la crise financière de 2008 ont ensuite été confrontées aux conséquences désastreuses de cette crise.

Telle est la conclusion établie par une équipe de scientifiques organisationnels des universités de Tilburg et d'Anvers. Les Chief Executive Officers (CEO’s) avides sont fortement axés sur le profit et se récompensent avec des salaires extrêmement élevés.

L'équipe a analysé le degré de cupidité des patrons et quel en était l’impact sur la responsabilité sociale des entreprises (RSE). Les gens parlent souvent de l'approche 'Triple-P' en RSE : le profit tout en respectant les personnes ainsi que la planète.

Peu de soutien

Les CEO avides sont très motivés mais semblent moins investir dans la RSE. Cet effet négatif est encore plus prononcé lorsqu'il est combiné à une politique de rémunération favorisant les résultats à court terme par le biais de primes. "L'investissement dans la RSE est souvent considéré comme une stratégie qui produit des bénéfices à long terme grâce aux relations établies avec les parties prenantes telles que les actionnaires, les employés ou l'environnement. Cependant, cela peut avoir un effet 'négatif' à court terme sur le résultat opérationnel financier", relate l’enquête.

Selon les chercheurs, les entreprises sont plus vulnérables aux conséquences d'un choc extérieur, comme la crise financière de 2008, en raison du comportement 'gourmand' des CEO's et du manque de bonnes relations avec les différentes parties prenantes. Les organisations dirigées par des CEO avides ont mis beaucoup plus de temps à se rétablir et il a fallu du temps pour que le cours de leurs actions retrouvent leur niveau d’avant crise. En effet, elles n'ont reçu que peu de soutien des parties prenantes et avaient épuisé leurs propres ressources pour le bien-être personnel des CEO's.

Hollywood

En 1987, Gordon Gekko (joué par Michael Douglas) déclarait déjà dans le classique hollywoodien Wall Street : "La cupidité a raison, la cupidité fonctionne". Quelques crises et investigations plus tard, il apparut que ce cher Gordon s’était définitivement trompé.

(William Visterin) - Source: MARK Magazine


1 septembre 2020
goForHappy

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