Le marché du travail tendu est un challenge pour les consultants

Dans le monde de l'audit et de la consultance, les Big 4 - Deloitte, PwC, KPMG et EY - recherchent impatiemment des talents financiers. Cette pénurie n’est pas sans conséquences. « La charge de travail déjà lourde au sein des Big 4 est encore plus intense car le manque de personnel ne permet pas de répartir le travail entre plus de personnes », explique Christophe Paquay, manager chez Robert Walters.

Selon lui, en raison de cette surcharge de travail, de plus en plus de professionnels de la finance envisagent d’aller voir ailleurs. « La charge de travail n'y est pas forcément moindre, mais plus équitablement répartie sur l'année. »

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Excellente base

Du fait de la pénurie, les grands bureaux courent un autre risque : celui de devenir eux aussi un vivier de recrutement. Christophe Paquay remarque par exemple que de plus en plus d'entreprises essaient d'attirer des talents en intervenant notamment sur les coûts de formation.

Les plus petits consultants sont également impliqués dans le recrutement d'employés dans les entreprises du Big 4. « Dans un petit cabinet d'audit et de conseil, il y a souvent une séparation moins stricte entre le contrôle et le conseil, que beaucoup trouvent plus amusant et varié. De plus, l'ambiance y est souvent plus détendue. »

Et pourtant, un début de carrière au sein des Big 4 reste une excellente base. « Vous êtes bien formé et travaillez avec des collègues motivés et intelligents. S'il s'avère que continuer votre carrière au sein de ces grands consultants ne vous convient pas, vous aurez au moins une bonne base et pourrez commencer à travailler dans pratiquement n'importe quelle autre entreprise. »

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(wv/eh)