La génération Z privilégie le contenu de fonction, l'ambiance et... un salaire élevé

Les attentes salariales des nouveaux arrivants sont particulièrement frappantes. Plus de six jeunes travailleurs sur dix s'attendent à un premier salaire supérieur à 2.000 euros net par mois. La moitié des entreprises interrogées prévoient « seulement » une rémunération nette moyenne comprise entre 1.500 et 2.000 euros pour les jeunes diplômés. Seuls 6% des employeurs offrent un salaire net moyen de 2.500 euros ou plus aux jeunes qui débutent sur le marché de l’emploi.

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Les attentes salariales ne sont d'ailleurs pas la seule conclusion de l'enquête d'ASAP. D'autres éléments ressortent également, en voici un aperçu :

1. La génération Z et le job-hopping

Alors qu'un jeune sur trois prévoit de rester pendant au moins trois ans chez son premier employeur, le reste change d'emploi au bout d'un certain temps : neuf membres de la génération Z sur dix se tournent vers une autre entreprise dans les trois ans.

D’autre part, 10% des travailleurs se distinguent en restant travailler moins de six mois chez leur premier employeur. Enfin, 32% souhaitent rester entre six mois et un an à bord, et 52% entre un et trois ans.

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2. Des heures supplémentaires ? Pas vraiment

En ce qui concerne les heures supplémentaires, l'enquête est sans appel : pour sept jeunes travailleurs sur dix, les heures supplémentaires ne sont pas une option. Et s'ils doivent effectuer des heures supplémentaires, ils veulent que celles-ci soient intégralement payées ou compensées par leur employeur.

Une thématique classique soulevéee par d'autres enquêtes l’est également ici : l'équilibre vie privée-vie professionnelle. Quelque 40% des étudiants y attachent de l'importance.

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3. L'image de l'employeur est moins importante

Les entreprises qui s'engagent fortement en faveur de la durabilité et de la diversité n’ont pas automatiquement un avantage auprès de la génération Z. Par extension, l'image de l’employeur joue un rôle moins important dans la carrière des jeunes travailleurs. L'enquête d’ASAP montre que les étudiants placent l'image d'une entreprise en dernière position lorsqu'ils choisissent leur futur employeur.

De plus, les jeunes recherchent la sécurité d'emploi et les responsabilités professionnelles, même si le contenu de fonction, la rémunération et l’ambiance de travail arrivent clairement en tête de liste de leurs priorités.

(wv/eh)