Heureux au travail
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Grâce au coronavirus, nous nous sentons mieux dans l’exercice de notre travail

Jamais auparavant la distance entre collègues n'avait été aussi grande. Du moins littéralement car, malgré le développement du télétravail, les gens se sentent plus impliqués dans leur travail. De plus, l'intimidation et le harcèlement sexuel sont de moins en moins présents. Le coronavirus présenterait donc certains 'avantages'...

Le travail à domicile est la nouvelle norme depuis le début de la pandémie mondiale que nous connaissons. Mais n'aspirons-nous pas tous à retourner au bureau ? Avons-vous envie d’avoir des contacts avec notre entreprise et nos collègues ? Pas forcément. Une étude néerlandaise de 'Motivaction' montre que nous passons du bon temps dans notre bureau à domicile.

Coronavirus ou pas, neuf employés sur dix pensent qu'il est important de se sentir comme chez soi au travail. Mais cela ne veut pas dire que tout le monde se sent forcément bien dans l'exercice de son travail. Deux salariés sur dix déclarent ne pas se sentir tout à fait eux-mêmes en compagnie de leurs collègues. En revanche, la crise du coronavirus a eu une bonne influence sur 10% des répondants tandis que 8% pensent le contraire.

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Moins d'hésitation, plus de compréhension

De nombreux collaborateurs sont également plus à l'aise au sein d'une équipe. 14% pensent que l'esprit d'équipe s'est amélioré depuis l’apparition du coronavirus et 10% reconnaissent pouvoir être davantage eux-mêmes au travail depuis le mois de mars.

Cela peut sembler surprenant car la distance entre collègues n’a jamais été aussi grande. En réalité, la raison est très simple : si quelque chose qui était autrefois tout à fait normal disparaît, vous commencez à l'apprécier davantage. De plus, le coronavirus met tout le monde sur le même pied d’égalité car n’importe qui peut tomber malade. Cela veut dire qu'on ose plus vite admettre quand les choses se passent moins bien. Il y a moins d'hésitation et plus de compréhension, ce qui renforce le sentiment de sécurité.

Mais ce n’est pas tout

Cela se reflète également dans les chiffres. Un dixième des employés estiment que la discussion de sujets spécifiques s'est améliorée depuis le début de la crise et que les contributions personnelles sont également prises plus au sérieux. L’intimidation et le harcèlement sexuel sont aussi beaucoup moins courants, ce qui ne fait qu'augmenter le sentiment de sécurité au travail.

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L'intimidation et le harcèlement sexuel existeront malheureusement toujours sur un lieu de travail. À l’ère du coronavirus, tout le monde ne se sent pas en sécurité dans l’exercice de son travail. 7% des répondants indiquent que l'intimidation a diminué depuis le mois de mars mais plus de 60% affirment qu'il y a toujours autant d'intimidation qu'auparavant.

Jusqu'à 13% des travailleurs, qu'il s'agisse d'hommes ou de femmes, ont déjà été victimes de harcèlement sexuel. Enfin, seulement 7% des répondants affirment que le harcèlement sexuel est moins courant depuis le début de la pandémie. Il y a donc encore du travail à faire à ce niveau.

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(dt/em/eh) – Sources : Intermediair et AD.nl


28 janvier 2021
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