Indépendant & Activité complémentaire
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En tant que freelance, que vous reste-t-il comme salaire net à la fin du mois ?

Que vous reste-t-il comme montant net de ce que vous facturez en tant que freelance ? Environ la moitié. "Il existe un certain nombre d'étapes entre le salaire brut et le salaire net. Celles-ci ont toutes une influence majeure l'une sur l'autre", déclare Mark Willems de la plateforme freelance Jellow.be.

1. Chiffre d'affaires

Il est ici question de l'argent brut qui rentre dans votre entreprise, ou du moins la partie hors TVA. "Vous êtes obligé de payer cette TVA sur quatre trimestres, plus une provision en décembre, à l'administration de la TVA", déclare Mark Willems de Jellow.be.

Le montant brut facturé est celui à partir duquel vous obtiendrez votre revenu net. "Ce que font les freelance, ce sont les produits ou services pour lesquels le client paie et qui sont généralement proches de leurs passions personnelles. L'expérience de la plupart des freelance est qu'ils se développent progressivement dans un certain secteur d’activité."

2. Frais professionnels

La première chose que vous déduisez de ce montant brut sont les coûts nécessaires au bon fonctionnement de votre activité de freelance. Frais d'impression, cadeaux promotionnels, comptable, conseils juridiques, télécommunications, etc. "Lorsque vous soustrayez tous ces coûts du montant brut, vous obtenez le montant sur lequel vous serez imposé", poursuit Mark Willems.

Un certain nombre de dépenses ne sont que partiellement déductibles car vous en bénéficiez également à titre privé. Les frais de restauration ne sont par exemple déductibles qu’à 69%. En termes de logement, vous pouvez louer un espace de bureau ou entrer une partie de votre propre maison en fonction de la zone que vous utilisez à des fins professionnelles. Les investissements tels qu'un smartphone, une voiture et un ordinateur doivent être amortis sur plusieurs années.

3. Cotisations sociales

En tant qu'indépendant, vous devez également adhérer à une caisse d'assurance sociale à laquelle vous devez payer des cotisations sociales. Celles-ci représentent un pourcentage de votre revenu professionnel net imposable en tant qu'indépendant. Cette contribution doit être versée trimestriellement et, pour un travailleur indépendant à titre principale, elle revient à minimum 698,05 euros par trimestre, avec une contribution trimestrielle maximale de 3.977,09 euros. Si vous effectuez vos missions de freelance à titre complémentaire, le montant minimum des cotisations est de 75,39 euros par trimestre.

4. Impôt sur le revenu des particuliers

Les impôts sur le revenu des particuliers sont calculés sur votre revenu imposable. Celui-ci est le résultat de votre montant brut duquel sont d’abord déduites vos cotisations de sécurité sociale, puis vos dépenses professionnelles. Les autorités fiscales calculent ensuite un montant de taxe sur base d'un système de quatre 'paliers' : 25% de taxes jusqu'à 13.250 euros de revenus, 40% pour un montant supérieur à 23.390 euros, 45% à partir de 40.480 euros et 50% pour des revenus au-dessus de 40.840 euros.

5. Votre salaire net

Le montant que vous pouvez utiliser pour vivre est ce qu'il vous reste après le paiement de votre impôt sur le revenu. "L'un des défis du freelance est de faire la différence entre ses revenus et ses dépenses", insiste Mark Willems. Vos revenus arrivent généralement de façon quotidienne, hebdomadaire ou mensuelle tandis que la TVA, les cotisations de sécurité sociale et l’impôt sur le revenu des personnes physiques sont à régler chaque trimestre et en fin d’année.

Vous devez donc souvent débourser des sommes importantes en une fois. "C’est précisément la raison pour laquelle il est important de placer environ la moitié de votre chiffre d’affaires sur un compte bancaire. Vous y puiserez des montants conséquents quelques fois par an."

Lisez aussi : Le statut de freelance est-il fait pour vous ?

(eh/ll/rm) – Source : MARK Magazine

3 septembre 2020
goForHappy

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