La génération Z privilégie le contenu de fonction, l'ambiance et... un salaire élevé
La Génération Z veut exercer une profession agréable, et ce en échange d’un salaire élevé.
Le sentiment d’apporter quelque chose de positif à la société joue également un rôle important dans notre satisfaction au travail. Telles sont les observations ressortant d'une enquête menée par le prestataire de services RH Tempo-Team, en collaboration avec la professeure Anja Van den Broeck, experte en motivation au travail à la KU Leuven, auprès de 2.000 salariés belges.
Cet enthousiasme se reflète notamment au niveau des 63% de salariés pleinement investis dans leur travail. Comment expliquer cet enthousiasme? 69% des Belges déclarent pouvoir être eux-mêmes dans leur travail et 86% pensent bien maîtriser leur métier.
Avoir un travail intéressant joue également un rôle dans notre motivation professionnelle. Près de deux Belges sur trois (64%) estiment que leur travail apporte une contribution positive à la société.
« Contribuer positivement à la société et s’épanouir en tant que personne constituent des valeurs intrinsèques importantes. Celles-ci sont diamétralement opposées aux valeurs extrinsèques ou plus matérialistes, comme l’argent, le pouvoir et le statut. Ceux qui se concentrent sur l’extrinsèque sont souvent plus préoccupés par eux-mêmes et par la façon dont les autres les perçoivent. Ceux qui optent un travail sur base de valeurs intrinsèques se soucient généralement moins du statut et de l’argent et se sentent dès lors souvent mieux dans leur peau », déclare la professeure Anja Van den Broeck.
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13% des répondants considèrent que leur job n'a pas vraiment de sens. Notons également que les personnes disposant d'un niveau d'éducation supérieur estiment plus souvent que leur travail contribue à la communauté (enseignement secondaire ou moins: 59%, enseignement supérieur: 69%).
« C'est dommage », poursuit la professeure Anja Van den Broeck. « Les personnes moins uqalifiées contribuent elles aussi à la société. Pensez à l’ouvrier dans le bâtiment qui construit une maison chaleureuse, à la femme de ménage qui prend soin des autres ou à la puéricultrice qui aide à l’éducation des enfants.
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En moyenne, nous attribuons une note générale de 7,1 sur 10 à notre travail. Des aspects tels que la sécurité de l'emploi, le contenu de la fonction, les collègues et l’équilibre vie privée-vie professionnelle obtiennent des scores au moins aussi élevés. Nos managers et nos opportunités de développement et/ou de carrière reçoivent décrochent quant à eux une note satisfaisante.
Comment évaluez-vous les aspects suivants de votre travail ? | |
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Sécurité d'emploi | 7,8/10 |
Contenu de la fonction | 7,1/10 |
Collègues | 7,1/10 |
Le job dans son ensemble | 7,1/10 |
Équilibre vie privée-vie professionnelle | 7/10 |
Lieu/environnement de travail | 7/10 |
Réputation de l'organisation | 6,9/10 |
Rémunération | 6,9/10 |
La mesure dans laquelle vous pouvez faire une différence pour les autres | 6,8/10 |
Autonomie au niveau de la prise de décisions, du lieu et des horaires de travail | 6,6/10 |
Leadership des managers | 6,4/10 |
Opportunités de développement personnel ou d'évolution de carrière | 6/10 |
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Quand il s'agit d'évaluer nos performances professionnelles, nous nous octroyons en moyenne les notes suivantes :
Ceux qui considèrent avoir un travail utile et pouvoir être eux-mêmes d’un point de vue professionnel s'attribuent près de 8/10 en termes de productivité, d'engagement et de motivation.
Ce qui est également frappant : plus nous sommes âgés, plus nous évaluons cela de manière positive. Si les 35 ans s'accordent encore 7,2 sur 10 pour la productivité, celle-ci passe à 7,4 sur 10 chez les 35 à 54 ans et à 7,7 sur 10 chez les plus de 55 ans. Et si les personnes de plus de 55 ans se donnent encore une note de 7,2 sur 10 pour leur motivation au travail, celle-ci tombe à 6,8 sur 10 chez les 35 à 54 ans et à 6,6 sur 10 chez les collègues plus jeunes.
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Lorsqu'on pose la question de l'effet du travail sur notre vie, la satisfaction professionnelle obtient un score de 6,8 sur 10, tandis que nous attribuons une note de 6,7 sur 10 à notre plaisir au travail. L’enquête montre qu'un job qui a du sens et le fait de pouvoir être soi-même dans son travail déterminent largement notre satisfaction au travail. Cela impacte également notre satisfaction professionnelle. Quiconque estime que son travail contribue positivement à la société et qu'il peut être lui-même accorde une note d'au moins 7 sur 10 à chacun de ces deux aspects.
« Le travail représente une part importante de notre vie. Ceux qui vont au travail avec plaisir, peuvent y être eux-mêmes et accomplissent une tâche valorisante en phase avec leurs propres valeurs font non seulement mieux leur travail, mais en tirent également davantage de satisfaction. De plus, ces employés restent fidèles à leur employeur et, surtout, inspirent les autres », conclut Sébastien Cosentino, porte-parole de Tempo-Team.
« Les managers peuvent renforcer ce sentiment de ‘faire un job utile’, en montrant à leurs équipes l'importance de leur travail et à quel point il est apprécié. Les employés doivent sentir qu'ils constituent un maillon indispensable d'un ensemble plus vaste. Les managers peuvent par exemple partager avec eux des retours positifs des clients. »
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(es/kv/eh) – Source : Tempo-Team
4 septembre 2024La Génération Z veut exercer une profession agréable, et ce en échange d’un salaire élevé.
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