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Octobre 2017 : selon les calculs du magazine économique américain Forbes, Jeff Bezos devient officiellement l'homme le plus riche du monde pour la première fois. Il surclasse Bill Gates qui détenait ce titre depuis de nombreuses années.
Trois ans plus tard, Jeff Bezos est toujours seul au sommet du classement. Son histoire à succès se lit comme un livre... que vous pouvez bien évidemment commander via sa société de commerce électronique Amazon.com. Comment en est-il arrivé là ? Et que peut-il nous apprendre d’un point de vue professionnel ?
Après avoir obtenu son diplôme universitaire, Jeff Bezos se lance dans une brillante carrière à Wall Street. Quand Internet fait son apparition au début des années 90, il a de grandes ambitions : il veut créer la plus grande boutique en ligne au monde où vous pouvez acheter littéralement tout ce que vous voulez.
En 1994, la boutique en ligne Amazon vit le jour depuis un garage de Seattle. À l'époque, l'accent était encore exclusivement mis sur les livres. Un choix conscient : les livres sont faciles à vendre en ligne et, en collaborant avec le plus de librairies possible, Jeff Bezos pouvait proposer la plus grande offre en ligne. Cela s'est avéré un grand succès mais Jeff en voulait toujours plus.
Pour atteindre ses grandes ambitions, il a pris des décisions réfléchies et importantes. Si vous regardez l'histoire à succès de Jeff Bezos, vous découvrirez des principes d'efficacité commerciale auxquels il n'a pas dérogé. Ce sont ces principes qui ont conduit à son succès et à sa fortune.
La vision à long terme de Jeff Bezos est simple mais efficace : le profit doit être réinvesti. De cette façon, son entreprise devient encore plus grande et meilleure au fil du temps.
Amazon est devenu un acteur mondial en adaptant systématiquement l'offre à la demande du marché. La mise en place d'Amazon Prime Vidéo (vs Netflix), d’Amazon Web Services (vs Google Cloud) et l'introduction de la liseuse Kindle (Amazon vend plus de livres électroniques en 2020 que de versions papier) confirme une remise en question permanente afin de satisfaire aux attentes d’un maximum de personnes.
Jeff Bezos a choisi en 1994 de démarrer à Seattle (Washington) et non dans la Silicon Valley (Californie). Ce n'était pas une coïncidence : quiconque dessert le reste de l'Amérique depuis l'État de Washington ne doit pas facturer la TVA. Un emplacement idéal pour surpasser ses concurrents à moindre frais.
Une anecdote révélatrice lors des premiers jours de lancement d’Amazon : au lieu d'acheter un bureau coûteux, il a déniché une porte bon marché et des pieds de table au magasin de bricolage local. Jeff le débrouillard était à nouveau parvenu à dépenser moins d'argent et pouvait ainsi investir dans son entreprise.
Il continue encore à agir de la sorte mais cela aboutit souvent à des critiques. Le personnel se plaint par exemple des conditions de travail difficiles et des salaires relativement bas. De plus, en tant qu'employé, vous devez payer votre place de parking au siège social...
Lorsque les boutiques en ligne réussissent, Jeff Bezos met tout en œuvre pour les racheter. Si cela ne fonctionne pas, il commence une guerre des prix jusqu'à ce que ses concurrents lâchent prise. Amazon est ainsi devenu le colosse des boutiques en ligne.
Lors du choix d'un deuxième siège pour son entreprise, il a permis aux États américains de se faire concurrence en lui proposant des avantages fiscaux. Moins de taxes, meilleurs prix pour le client, plus de profit.
Le Covid-19 a permis à Amazon de réaliser un bénéfice record : en raison des nombreux lockdown, de plus en plus de personnes ont découvert les achats en ligne et cela ne dérange absolument pas Jeff Bezos. La valeur boursière d'Amazon est désormais de 1,3 billion d'euros et sa fortune personnelle est estimée à plus de 160 milliards d'euros. Et pourtant, toute cette richesse ne le rend pas déconnecté de la réalité.
En raison de la crise du coronavirus, il a décidé d'investir pleinement les bénéfices attendus du deuxième trimestre (avril-juin 2020) dans les tests coronavirus ainsi que dans la protection de ses employés. Ce montant de 4 milliards de dollars en moins sur son compte en banque ne l’a pas empêché de dormir mais a rassuré de nombreuses personnes quant à leur état de santé.
(mr/eh)
21 septembre 2020Les génies de la technologie sont rares et les grosses sociétés sont donc prêts à débourser des sommes importantes pour les attirer et pour les...
"Si vous ne pouvez pas nourrir une équipe avec deux pizzas, c'est qu’elle compte trop de membres". Telle est la devise de Jeff Bezos, CEO de l’entreprise Amazon.
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