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« En tant que préparateur physique d'une équipe de football, on gagne beaucoup moins que les joueurs. Mais je n'ai pas à me plaindre »

Ces 3 profils ont le vent en poupe dans le secteur financier

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Elles recherchent également des talents dans le secteur financier, et ce dans différents domaines. Nous avons sondé les besoins des banques et des compagnies d'assurance. Trois profils -sortent du lot parmi les nombreux postes vacants.

« Le secteur a surtout besoin de collaborateurs ayant au minimum un diplôme de baccalauréat et souvent un master », répond Isabelle Marchand, porte-parole de la fédération bancaire Febelfin, lorsqu'on l'interroge sur les principales professions en pénurie dans le secteur.

Sachez qu’il n’est pas toujours question de ce que l'on appelle les « hard skills ». Les compétences non techniques des candidats sont également importantes. « Pensez à la capacité d'apprentissage, à la curiosité, à la communication, au leadership, au travail d'équipe, à l'esprit d'initiative... », poursuit Isabelle Marchand. « Pour certains postes, le bilinguisme ou le trilinguisme est essentiel, mais cette compétence reste difficile à trouver. »

Quels sont les profils qui conviennent le mieux au marché (financier) ? « Un large éventail de profils », semble-t-il. Les profils cités par Isabelle Marchand sont multiples et variés : « Audit, gestion d'actifs, informatique et données, vente, experts financiers, juristes, spécialistes en marketing et communication. » Ces trois derniers sont d'ailleurs très prisés au sein du secteur.

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1. Compliance

Ces dernières années, tant au niveau mondial que local, des réglementations plus strictes ont été introduites pour promouvoir le contrôle et la supervision des opérations des institutions financières. « Cette évolution a conféré à la fonction de compliance (conformité) un rôle de premier plan au sein des organisations financières. Il existe une demande importante de personnel compétent en matière de compliance », déclare Febelfin.

Fondamentalement, les responsables de la conformité (opérationnelle) vérifient si la banque respecte les réglementations nationales et européennes. Cette tâche est beaucoup plus dynamique qu'elle n'y paraît car l'interprétation de la compliance évolue constamment. Les profils juridiques ne sont d’ailleurs pas les seuls à pouvoir prétendre à ce type de poste ; l'esprit critique est également primordial.

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2. Cybersécurité

Les banques belges ont également de plus en plus besoin de spécialistes en cybersécurité. Cela s'explique par l'augmentation (continue) des services bancaires numériques et, par extension, du nombre de cyberattaques (avancées), qui ont énormément augmenté dans le monde. Les spécialistes de la cybersécurité aident les banques à se tenir au courant de ces évolutions et à développer de nouvelles méthodes de défense et de contrôle.

La législation joue également un rôle à cet égard. Les réglementations générales (telles que RGPD et NIS2) et les législations spécifiques au secteur financier obligent les banques à mettre en œuvre des mesures de sécurité plus strictes. Après tout, celles-ci doivent également veiller à ce que les données des clients soient sécurisées, sous peine de se voir infliger de lourdes amendes.

En effet, la cybersécurité, comme d'autres profils recherchés dans le secteur, requiert de nombreuses exigences. « Toutes les fonctions nécessitent une gestion des données », affirme Isabelle Marchand de Febelfin.

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3. Banque privée

De plus en plus d'institutions financières proposent la gestion de patrimoine en tant que service, ce qui entraîne une augmentation de la demande de banquiers privés. Un banquier privé gère le patrimoine et les actifs de clients privés, par le biais d'investissements en fonction du profil de risque du client. Plus le patrimoine et les actifs sont élevés, plus on parle de gestionnaire de patrimoine plutôt que de banquier privé. Bien que cette subdivision soit différente pour chaque banque.

Le banquier privé n'est d'ailleurs pas un poste que l'on peut occuper immédiatement après ses études, précise Stephen Fournier, employé chez le spécialiste du recrutement Robert Walters. « La plupart des banquiers privés ont suivi une formation en économie ou en finance et ont déjà plusieurs années d'expérience en tant qu'assistant de front office ou conseiller en investissement. Une connaissance approfondie du marché financier est donc indispensable pour ce poste », conclut-il.

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(wv/eh)


3 octobre 2024
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