Adèle : « la tâche principale de l’Analyste KYC est d’étudier les risques financiers en référence aux différentes réglementations, que ce soit par rapport au blanchiment d’argent, à la fraude fiscale ou à la lutte anti-terroriste. Pour ce faire, la première étape est la collecte et l’analyse des données, dont les résultats sont transmis au service Compliance. »
« Enfin, l’Analyste KYC doit effectuer une veille réglementaire constante, afin de s’assurer que les informations sont à jour. Il peut également participer à l’amélioration des procédures de récolte de données. »
« Dans un contexte de situation géopolitique complexe et d’augmentation des transactions financières internationales, les risques ne cessent d’augmenter. Aussi, certains événements dans le monde de la finance ont poussé les banques à vouloir préserver leur image en renforçant encore plus leur sécurité. C’est pourquoi l’on cherche de plus en plus d’Analystes KYC, premiers intervenants dans l’évaluation des risques et de la solvabilité des clients. »
Cette demande est particulièrement concentrée à Bruxelles (52%). En effet, c’est généralement dans les grandes villes que s’implantent les sociétés du secteur Banque et Assurance.
« Il est important de noter qu’il n’y a pas de diplôme spécifique pour cette fonction. Cela dit, les profils recherchés sont généralement des Bacheliers à orientation juridique ou économique », explique Adèle. « Il est également essentiel d’avoir une bonne maîtrise de l’anglais ainsi que d’une des langues nationales. »
« Enfin, certaines soft-skills sont très recherchées, comme la rigueur, l’esprit analytique et de bonnes compétences relationnelles. Par exemple, l’Analyste KYC doit pouvoir faire preuve de diplomatie lors de la récolte de données sensibles auprès des clients. »
Adèle : « Tout d’abord, il est important de noter que le montant des salaires dépend directement du marché économique et de l’emploi. A l’heure actuelle, la demande étant supérieure à l’offre, les candidats ont la possibilité de négocier de bons salaires. Bien entendu cela va aussi dépendre du type d’entreprise et du niveau d’expertise du candidat. »
De manière générale, un candidat sortant tout juste des études peut s’attendre à un salaire mensuel brut allant de 2.300 à 2.800 euros. Pour un profil medior, le salaire peut varier de 2.800 à 3.500 euros brut. Enfin, un Analyste KYC senior peut prétendre à un salaire allant de 3.500 à 5.000 euros brut, en fonction du niveau de responsabilité. Des avantages extra-légaux peuvent également être ajoutés tels qu’un téléphone mobile, un ordinateur portable et une voiture de société.
« Le domaine de la finance étant assez varié, plusieurs options s’offrent aux candidats. Après avoir développé une certaine expertise, un Analyste KYC peut notamment devenir Manager d’une équipe. Un autre angle de carrière est d’intégrer le département Compliance, qui permet d’autres spécialisations telle que l’AML : un service spécialisé dans la lutte anti-blanchiment d’argent », conclut Adèle.
« La spécialisation dans le crédit et l’analyse de risque est également possible. Ce type de fonction permet donc de belles évolutions au sein des services financiers. »
(ab) - Source : Walters People
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