50% de risques supplémentaires d'être victime d’un accident le matin en vous rendant au travail

Embouteillages

Toute personne écoutant les informations routières à la radio l'a certainement déjà remarqué : nous nous rendons à nouveau massivement au travail en voiture. Les navetteurs étant quotidiennement confrontés aux nombreux embouteillages vous le confirmeront. Il semblait pourtant que la problématique de la mobilité soit restée relativement stable ces dernières années. Même la crise du coronavirus eu une influence positive : les confinements et le télétravail ont entraîné une diminution des déplacements domicile-lieu de travail et donc moins d'embouteillages et d'éventuels accidents sur le trajet.

Et pourtant, les chiffres de ces dernières années en disent long : en 2022 et 2023, le nombre d'accidents de trajet a augmenté de 15% par rapport à la période précédant le confinement. Malheureusement, il ne s'agit pas seulement de petits accrochages. Un accident sur trois entraîne des dommages corporels avec un arrêt de travail supérieur à 1 mois, et une victime sur 10 doit même récupérer plus de 3 mois.

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Le timing est primordial

L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, mais cela ne s'applique pas à toutes celles et ceux qui se rendent au travail le matin. Des études montrent que le risque d'accident est 50% plus élevé pour les navetteurs qui se rendent au travail le matin que pour ceux qui rentrent le soir. Les risques sont surtout plus élevés pendant les mois sombres de l'automne et de l'hiver. L’agitation, l'impression d'être pressé pendant l’heure de pointe matinale, la fatigue et les yeux qui piquent sont des éléments qui impactent inévitablement le nombre d’accidents de la route.

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Si vous partez avant 7 heures du matin, vous avez 40% de risques supplémentaires d'avoir un accident entraînant une incapacité de plus d'un mois et 50% de chances supplémentaires d'être écarté plus de trois mois. Il peut être intéressant d'écouter plus consciemment votre corps le soir, d'optimiser vos heures de sommeil et de vous octroyer un café le matin afin de prendre des forces.

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Flandre, Wallonie et Bruxelles

Les pistes cyclables bien équipées et le vaste réseau cyclable en Flandre rendent le vélo très populaire auprès des navetteurs flamands. Malheureusement, depuis 2020, ce moyen de transport est aussi le plus souvent impliqué dans les accidents de trajet : entre 2017 et 2023, sa part de responsabilité dans les accidents de trajet a en effet augmenté de 50%.

En Wallonie, la voiture est le plus souvent utilisée pour se rendre au travail. Ce n'est pas illogique si l'on considère la géographie wallonne : il existe de nombreuses zones rurales et vallonnées où, le réseau cyclable n'est pas aussi étendu qu’en Flandre,. Malgré l'augmentation du nombre d'accidents impliquant des vélos (6% en 2018 contre 19 % en 2023), le risque d'être impliqué dans un accident de trajet en voiture reste supérieur d'un tiers.

Enfin, à Bruxelles, les déplacements à vélo sont en plein essor. Avec 20%, ils représentent une part importante des accidents de trajet.

Sachez également que l'âge du navetteur joue également un rôle. Un employé âgé de 61 ans court par exemple jusqu’à 5,4 fois plus de risques de subir des blessures graves (incluant une longue période de rééducation) que son homologue de 20 ans.

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(fd/eh)