Votre salaire dépend aussi du diplôme de vos parents

Il est quelque peu surprenant que votre formation en elle-même ne soit "pas suffisante" pour saisir le maximum d'opportunités. Une autre étude, menée par deux universités danoises, a révélé il y a plusieurs années que, de manière générale, les jeunes issus de la classe ouvrière choisissent des emplois différents de ceux des jeunes issus de milieux privilégiés.

Les enfants dont les parents ont un diplôme de l'enseignement supérieur choisissent plus facilement d'étudier la médecine, l'économie, la sociologie ou l'architecture. Pourquoi ? En partie pour le prestige, mais aussi pour le réseau que leurs parents avaient déjà tissé dans ce milieu. Ils optent pour une identité professionnelle forte et ont été encouragés pendant leur scolarité à être ambitieux et à viser toujours plus haut.

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Des choix sûrs

Les enfants issus de la classe ouvrière sont plus enclins à opter pour un profil professionnel clair et une formation leur assurant une certaine sécurité de l'emploi. Leurs parents veulent aussi le meilleur pour eux, mais les motivations sont différentes. Ces jeunes ne se voient pas occuper immédiatement un poste de direction ou gravir les échelons d'une entreprise, mais choisissent plutôt un emploi classique de type 'nine to five'. Un fonction professionnelle et décente, mais de préférence avec un maximum de chances de réussite. Si vous vous rendez indispensable et que l’on vous apprécié, votre rôle gagnera en importance et vous courrez moins de risques d’être licencié.

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Moins de soutien

L'enquête menée par Rabobank auprès de 15.000 anciens élèves de Hautes Écoles et Universités confirme les recherches danoises et suggère que l'accès au réseau et au capital des parents aisés donne effectivement une longueur d'avance aux enfants.

La première génération de membres d’une famille ayant suivi une formation théorique serait par exemple plus exposée aux problèmes de santé et moins susceptible de gagner un salaire supérieur à la moyenne. Ces personnes auraient également moins de contacts sociaux et moins d'influence sur leur environnement. Enfin, en faisant partie d’une famille très instruite, vous aurez davantage de chances d'être au courant des normes salariales, de recevoir de l'aide pour les modalités d’inscription et vous pourrez compter sur le soutien financier de vos parents pendant vos années d'études.

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Solide personnalité

Plus encore que votre choix d'études, c'est votre enfance, les membres de votre famille, le soutien financier et les valeurs qui vous ont été inculquées qui peuvent contribuer à déterminer la façon dont vous façonnerez le reste de votre vie. Sachez que chaque inconvénient a aussi son avantage. En effet, les personnes n’étant pas ou peu stimulées par leur entourage et dont le niveau de confiance est peu élevé apprennent à s’en sortir par elles-mêmes et à donner le maximum au travers de leur propre motivation. Même si vous opérez des choix qui vous semblent les meilleurs de prime abord, vous finissez par découvrir qui vous êtes et de quoi vous êtes capable. C'est ainsi que l'on devient plus fort et, grâce à la multitude d’informations qui nous entoure, les possibilités de continuer à se former sont infinies.

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(Zinnig/eh) - Source : Intermediair