Postuler à un emploi en 'crop top' et en jeans : bonne ou mauvaise idée ?
Le code vestimentaire général sur le lieu de travail devient de plus en plus décontracté.
Les tatouages et les piercings gagnent en popularité ces dernières années. Il existe une loi anti-discrimination mentionnant une série d’éléments au sujet desquels il ne peut y avoir de discrimination. Les demandeurs d'emploi et les employés ne peuvent pas être traités différemment en raison de leur sexe, leur race, leur âge, leurs convictions politiques, leur langue, leurs caractéristiques physiques ou génétiques,...
En principe, tout le monde doit être traités de la même manière pour les raisons précédemment mentionnées. Il existe toutefois certaines circonstances exceptionnelles où des employés peuvent être traités différemment en fonction de leur âge ou de leur sexe.
Les tatouages, piercings et coupes de cheveux ne relèvent pas du concept de 'caractéristiques physiques' et ne sont donc pas protégés de la discrimination. Tous les demandeurs d'emploi et les employés ayant des tatouages et des piercings ne doivent donc pas être traités de la même manière.
"Une caractéristique physique est un élément acquis à la naissance et indépendant de la volonté de la personne. Les tâches de naissance, les brûlures, et cicatrices en font notamment partie", explique Iris Tolpe, directrice juridique chez Securex.
"Cependant, un traitement inégal sans justification peut conduire à de la discrimination et donc être considéré comme un comportement inapproprié", déclare Iris Tolpe de Securex.
"Cela signifie que les tatouages, piercings ou coupes de cheveux extravagantes ne peuvent pas être interdits ou conduire à un licenciement. Si l'employeur le fait, il peut être condamné à payer des dommages et intérêts ou la clause fixant cette interdiction peut être annulée."
Si un employeur souhaite restreindre ou interdire certaines choses, il doit respecter les principes généraux d'égalité de traitement.
L'interdiction de porter des piercings est autorisée pour des raisons d'hygiène et de sécurité alimentaire. Cela ne peut en principe pas s'appliquer aux employés chargés des tâches administratives.
Un employeur peut interdire les tatouages visibles ou les piercings pour préserver la réputation et des intérêts économiques de l'entreprise. Cela s’appliquera exclusivement aux employés qui entrent en contact avec des clients ou des fournisseurs.
(eh/jy)
18 octobre 2018Le code vestimentaire général sur le lieu de travail devient de plus en plus décontracté.
Souvent on se tatoue pour des considérations esthétiques, nostalgiques voire psychologiques. Mais y a–t-il aussi des raisons financières à le faire ?
Au cours des trois dernières années, la manière dont nous travaillons, et surtout l'endroit où nous travaillons, ont considérablement évolué.
La réponse à cette question dépend d’une série de facteurs. En réalité, il vous appartient de décider d'ajouter ou non une photo à votre CV.
L’habit fait l’homme ou la femme, et ce également d’un point de vue professionnel. En tant qu'employé, il vaut mieux avoir l'air soigné et propre sur soi.
L’habit fait l’homme ou la femme, et ce même pendant les heures de travail.
En tant qu'employeur, pouvez-vous refuser quelqu'un sur base de son apparence ou de son physique ?
Nous avons rencontré la piquante Geneviève, body-pierceuse indépendante et nous lui avons demandé ce qu’elle pense de ses revenus et de son job.
Une réceptionniste en pantoufles, un directeur de banque en short ou un facteur torse nu ?