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Votre boss a tort ? 5 étapes pour le ramener à la raison

Il n’est pas à sa place pour rien, vous dites-vous raisonnablement. Mais personne n’est à l’abri d’une erreur. Et à son niveau, une mauvaise idée peut faire de gros dégâts à l’entreprise ...
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Vous êtes persuadé que c’est tout sauf sa meilleure trouvaille, mais vous hésitez car c’est tout de même lui qui détient les rênes de votre carrière. Comment faire passer le message tout en restant diplomate ?

Voici une des tactiques possibles pour vous sortir de cette situation délicate avec brio. En résumé, allez-y progressivement ...

1. Analysez avant de réagir

Son projet vous semble saugrenu de prime abord. D’abord, donnez-vous 2 à 3 jours pour réagir et étudier son idée avec la curiosité et l’ouverture qui s’imposent. La critique est facile mais n’est pas toujours fondée. C’est devenu un mauvais reflexe dont il est plus judicieux de se débarrasser. Vous risquez juste d’être perçu comme un négatif qui refuse de bouger et s’avère plutôt contre productif.

Comment analyser la valeur de son idée ? Une liste des pour et des contre vous aidera à prendre du recul et à se mettre à sa place.

2. Avancez des faits

De la choucroute en Côte d’Ivoire, mais vous n’y pensez pas sérieusement ? Evitez les sarcasmes, préférez des faits, tirés d’études de marché, de statistiques etc. Les chiffres sont magiques, ils dépassionnent les débats. Ne l’assommez pas pour autant avec une pléthore de graphiques, restez simple : 2 à 3 arguments bien choisis et suffisamment étayés feront l’affaire.

3. Agissez avec tact

Ne prenez pas votre boss de front, même si vous êtes convaincu d’avoir la tête sur les épaules davantage que lui. La forme prime sur le fond. Mettez-y les gants nécessaires pour lui éviter de se sentir agressé voire désavoué, ce qui ne ferait pas de bien à votre relation. Pesez vos mots, préférez aux paroles violentes des considérations pleines de bon sens.

Tuyau pratique : adoptez son style, sa gestuelle et son vocabulaire. Vous le mettrez en confiance et favoriserez ainsi son écoute. Et pour son image, évitez d’entamer ce genre de discussion dans les lieux publics.

4. Voyez les solutions plutôt que le problème

Plutôt que de vous opposer brutalement à son idée, proposez-lui des alternatives. En les présentant comme des options, voire en lui rappelant que l’une puise sa source dans l’idée qu’il vous a lui-même soufflé récemment. Ainsi, vous lui permettez de se l’approprier, de garder sa dignité en l’acceptant.

5. Evitez de déclarer la guerre

A cette étape, votre chef reste inflexible ? Alors, vous avez encore le choix. Entre ravaler votre orgueil et vos convictions. Et poursuivre votre démarche, quitte à risquer votre place. Si le problème persiste et se répète, si plusieurs collègues se rallient à votre cause, vous pouvez les inviter à la discussion. Mais choisissez un porte parole pour éviter l’effet groupe, parfois dévastateur. Imaginez qu’il ait le sentiment de perdre sa crédibilité…Sortez votre arme fatale en dernier recours ; avant de vous décider d’en parler à son N+1, envisagez-en bien toutes les incidences.

(sc) - Sources : capital.fr

9 août 2013

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