Travail d'équipe
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Vos collègues sont-ils également vos amis ?

Une entreprise de 1500 salariés avec 0 manager

Du jamais vu ? Si, chez Zappos qui veut tout sauf devenir une grosse boîte ennuyeuse. Introduction à l’organisation 'holacratique' auprès de la première organisation de cette taille à s’y être convertie.
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Zappos, marchand électronique de chaussures,, n’en est pas à ses premiers faits excentriques. Aujourd’hui elle vient de mettre fin au règne de ses managers en révolutionnant toute son organisation au profit de l’holacratie : fini les hiérarchies verticales, bienvenue à la souplesse dans l’entreprise et à l’entente collégiale !

Sur les traces de Brian Robertson

L’initiative de cette nouvelle gouvernance remonte à 2001, lorsque Brian Robertson teste dans son entreprise de logiciels Ternary Software, des modes organisationnels nouveaux. Après avoir trié ce qui est efficace de ce qui ne l’est pas, notre homme dépose la marque. L’holacratie est née officiellement en 2010.

Plus de patron ni d’intitulé de poste

Zappos s’en inspire pour se restructurer en différentes équipes autonomes, des ‘cercles’, formés autour de tâches bien précises et qui rassembleront pour les mener à bonne fin plusieurs collaborateurs. Ceux-ci peuvent recevoir plusieurs tâches et donc participer à plusieurs cercles en parallèle. Les intitulés de poste ne semblant plus utiles, Zappos s’en débarrasse également.

La mission de chacun peut ainsi changer régulièrement en fonction des besoins de l’entreprise. Des réunions mensuelles sont prévues à cet effet.

Place à la responsabilité, adieu la bureaucratie. Oui, mais…

Près de chez nous, en France, l’idée fait son chemin. Les start-ups sont candidates au concept. On observe moins de luttes de pouvoir, moins de pertes de temps en réunion… L’entreprise s’en trouve mieux et les collaborateurs plus responsables et plus épanouis. Après l’avoir testée, pourtant avec fruits, Castorama l’abandonne toutefois. Par peur visiblement. Le point d’achoppement ? Les patrons qui veulent tout contrôler auraient peur de ne plus en être et refuseraient de lâcher le morceau. Ne plus pouvoir décider, bigre !

SC 

Sources : pinterest.com 

17 mars 2014
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