Un travailleur sur dix essaie d’en faire le minimum

Malgré les incertitudes que connaît le marché de l’emploi, il y a encore toujours 9% de travailleurs qui réussissent à remplir leur journée avec un minimum absolu d’efforts, d’implication et de productivité.
#

C’est la conclusion d’une enquête britannique de l’entreprise OfficeBroker. La productivité semble surtout, selon les enquêteurs, rétrograder lorsque les supérieurs sont en vacances ou lorsqu’aucune évaluation des prestations n’est planifiée à court terme.

L’engagement semble aussi baisser de manière sensible lorsque les travailleurs forment une sous partie d’une grande équipe ou lorsqu’ils sont confrontés à des tâches répétitives, où peu de créativité est attendue. Les enquêteurs constatent aussi que 31% des interrogés semblent moins stimulés à faire des efforts lorsqu’ils travaillent pour une grande entreprise, dans une fonction ennuyeuse pour une organisation peu stimulante. En plus, on remarque que beaucoup ont le sentiment dans une grande entreprise que leur implication n’est pas remarquée ou n’est pas valorisée.

« En outre, il ressort que 19% des répondants disent vouloir travailleur plus dur ou plus longtemps pour autant qu’ils sachent qu’une récompense directe est liée à leur effort supplémentaire », observe HR Magazine. Pourtant, 72% des travailleurs déclarent qu’ils seraient malheureux s’ils ne devaient plus être mis au défi dans le cadre de leur mission et au contraire ne pourraient pas passer leur journée de travail sans effort ennuyeux. On remarque aussi que les jeunes sont prêts à s’investir davantage que les travailleurs en fin de carrière. »

11 juin 2012
D'autres ont également regardé