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Stéphanie Broosus est diplômée en ingénierie industrielle à l'Université d'Anvers. Ce choix d'étude avait été décidé lorsqu’elle avait douze ans. L'envie de faire de la politique est arrivée plus tard. "En termes d'études, j'ai suivi les traces de mon arrière-grand-père qui était mordu par la construction. J'ai contracté le virus politique par ma mère qui a été politiquement active pendant des années à Ekeren, notre commune. Grâce à elle, j'ai vu comment il était possible d'impacter la vie des gens avec des petites initiatives locales. Je suis politiquement active depuis un certain nombre d'années mais c’est la première fois que je participe aux élections", explique Stéphanie qui souhaite s’engager au sein du CD&V à Ekeren.
Comment l'environnement a-t-il réagi à son entrée en lice ? "La plupart des gens de ma région n’ont pas été surpris du tout. Ils me connaissent comme quelqu'un qui n’a pas sa langue dans sa poche. En fait, la politique a toujours été en moi. Tout était une question de temps et de laisser l’animal politique qui était en moi prendre son envol. Stéphanie confirme que sa mère est et a été un modèle important à ses yeux. "Elle est proche des habitants d'Ekeren et prend le temps d'écouter ce qui les importe."
Comment Stéphanie veut-elle faire se lancer en politique ? "Si j'avais mon mot à dire, je rendrais obligatoire pour chaque politicien de rester actif professionnellement 50% de son temps en plus de son poste politique. Seul 50% de son travail politique serait dès lors rémunéré. De cette façon, vous restez en contact avec la vie réelle et les préoccupations quotidiennes des gens. Avoir les deux pieds dans la réalité, telle est ma devise." L'incertitude présente en politique n'enlève rien à la motivation de Stéphanie. Elle voit la politique comme une passion que l’on pratique parallèlement à sa vie professionnelle. Elle en souligne l'aspect humain. "Plus que jamais, nous avons besoin de politiciens avec un visage humain. Quand je regarde la politique aujourd'hui, cela me rend triste que l’accent soit mis sur les intérêts personnels au lieu des mesures à entreprendre pour aller de l’avant.
C'est le professeur d'histoire de Hans Maes qui a consolidé son amour pour la politique. "Il m'a demandé si cela ne m'intéressait pas de m'inscrire au Parlement européen des jeunes. En réalité, ce fût le coup d'envoi de ma carrière politique", déclare Hans Maes, président du Young VLD. Après un baccalauréat en histoire, il s'inscrit à un master en études européennes à la KU Leuven. Le jeune Anversois a le cœur qui bat pour l'Europe mais tient aussi à l’œil l'euroscepticisme qui anime beaucoup de monde. "L'Europe est un projet en cours de réalisation. Je constate que des réformes au niveau institutionnel sont nécessaires mais cela ne doit pas nous aveugler. Le fait que nous ayons une monnaie unique aujourd'hui et que nous puissions voyager librement à travers l'Europe est déjà une belle réussite."
Depuis décembre 2017, Hans Maes est aussi président de Young VLD. "Aucune compensation financière n'est liée à ce poste. Cela peut sembler étrange dans ce monde de la politique où la méfiance est omniprésente mais il y a un véritable engagement politique. L'essence de la politique est l'engagement envers son prochain. Vous faites d’abord et avant tout de la politique pour que la société (et non vous-même) puisse aller mieux."
Hans se rend compte qu'une carrière politique peut avoir un sérieux impact sur la vie privée. La combinaison de ses fonctions d'assistant parlementaire et de présidence n'est pas un travail de 9 à 5 mais c'est précisément ce qui l'attire. "J'ai transformé mon hobby en profession." Il se rend compte que son travail n'est pas très sexy aujourd'hui. Cela le pousse à réfléchir à la façon dont les politiciens devraient restaurer la foi en la politique. "Une personne qui m'inspire énormément est Emmanuel Macron. La manière dont il a réussi à donner une image positive à la France en peu de temps est incroyable. Il montre qu'il est possible de faire de la politique d'une manière différente."
Quels seront ses objectifs principaux lorsqu'il occupera un poste politique ? "En tant que résident de Borgerhout, je suis témoin du cosmopolitisme de notre monde. Personnellement, je pense qu’il est fantastique de faire partie du monde dans lequel nous vivons. Je suis convaincu que nos différences peuvent nous enrichir ", dit-il. "D'où ma croyance en l'avenir de l'Europe. Le projet européen a été ma passion il y a dix ans et mes premiers pas en politique n'ont fait que la renforcer."
(eh/jy)
30 mars 2018L'appréciation de vos supérieurs est un facteur déterminant de votre bien-être au travail.
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