Quand vaut-il mieux abandonner que persévérer ?
Supposons que vous travaillez sur un projet depuis des mois. L'abandon est-il encore et toujours considéré comme un échec ?
Il n'y a pas d'échappatoire. Il est souvent plus facile de faire porter la responsabilité aux autres plutôt que de se mettre à l’œuvre soi-même.
Entre le gouvernement et les partenaires sociaux qui se renvoient la balle et la débâcle sur le nombre exact d'années que chaque travailleur peut à présent ajouter à sa carrière, nous passons à côté de l'essence même de cette histoire. La discussion n'est plus de savoir si nous allons tous travailler plus longtemps. Il nous revient plutôt de déterminer la façon précise dont nous allons travailler durant ces années supplémentaires.
Nous connaissons tous des collègues ou amis effectuant leur travail avec envie, comme s'ils avaient fait de leur profession leur hobby. Voilà les rares chanceux qui ne pensent pas encore à leur pension ou ne rechignent pas à l'idée de travailler pendant autant d'années de plus. Malheureusement, ces travailleurs se comptent sur les doigts de la main.
Les gens vous disent souvent se retrouver un peu par hasard dans leur fonction ou qu'ils ont choisi la sécurité d'emploi. D'autres prétendent qu'ils étaient encore trop jeunes pour se rendre compte de ce qu'ils désiraient vraiment et qu'ils ont saisi une opportunité qui, en fin de compte, ne les rend pas vraiment heureux.
Leurs intérêts peuvent aussi tout simplement avoir changé et ils se retrouvent à présent dans une fonction ne correspondant pas parfaitement à leurs talents. Et pourtant, occuper une fonction passionnante donne tant d'énergie, tout comme choisir un métier qui vous permet de cultiver vos compétences en partant de vos intérêts et de vos talents.
Malgré la présence d'une contradiction dans les termes, le gouvernement est à pied d’œuvre pour investir dans l'avenir - et pas seulement en appliquant des mesures d'économie. Il est temps d'investir dans le capital humain.
Une initiative va dans ce sens et existe déjà à ce jour. Il s'agit de l'accompagnement de carrière. Dans le cadre de celui-ci, des experts recensent vos talents qui sont ensuite mis en relation avec un choix professionnel réaliste.
Si le gouvernement peut donner aux travailleurs les moyens de se réorienter à tout moment de leur carrière, un environnement flexible allant tant dans l'intérêt de l'employeur que du travailleur sera créé.
L'avantage pour le travailleur coule de source : aimer son travail est le gage d'un meilleur développement personnel et d'un bien-être supérieur. En d'autres mots, on exerce mieux une fonction que l'on apprécie.
En outre, cela se traduit dans les prestations car un travailleur exerçant son travail corps et âme est plus productif et par conséquent plus lucratif pour l'organisation. De plus, l'enthousiasme que manifestent des travailleurs passionnés est contagieux, ce qui crée à son tour une ambiance positive sur le lieu de travail et peut aboutir à une satisfaction supérieure du client.
Notre gouvernement frapperait donc un grand coup si, dans le cadre de cette discussion, il prévoyait de l'espace pour le cœur du débat : le travail en soi et pas seulement la durée du travail.
(EH/TV) - Avec l'aimable collaboration d'Acerta Consult
26 mars 2018Supposons que vous travaillez sur un projet depuis des mois. L'abandon est-il encore et toujours considéré comme un échec ?
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