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4 façons de définir clairement vos limites au travail

Travailler dur pour aller droit dans le mur ?

Nombreux sont ceux qui bossent à s’en rendre malades sans avoir le temps de montrer tout le boulot qu’ils abattent à leur patron ou à leur réseau. Hélas, ce sont des heures supplémentaires prestées pour rien.
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Travailler à moitié, vous ne le faites pas. Déléguer, c’est embêtant. Si un collègue ne le fait pas de lui-même, vous préférez prendre sur vous. Histoire de vous assurer que cela soit effectué comme vous en avez envie. Cela vous dit quelque chose ?

Toujours trop prester nuit à votre carrière. La preuve…

Travailler plus dur est le plus mauvais conseil carrière que l’on puisse vous donner

Travailler dur pour avoir une promotion ? Cela n’a pas de sens. Vous devez bien comprendre ce que vous valez pour l’entreprise. Si vous ne croyez pas en votre valeur de marché et n’êtes pas convaincu de faire ce que l’on attend de vous, cela ne rime à rien de prester des heures supplémentaires. Ce n’est pas ainsi que votre management vous remarquera et ce n’est pas ainsi que vous aurez cette promotion ou cette augmentation salariale.

Celui qui grimpe sur l’échelle hiérarchique et reçoit une promotion ou une augmentation n’est pas celui qui sue sang et eau toute la sainte journée à son bureau. Non, ces personnes savent bien comment ‘cela’ fonctionne. Elles saisissent comment l’entreprise tourne, elles réseautent et savent qui décide. Ces individus sont capables de montrer ce qu’ils font. En bref, c’est ainsi que leur influence augmente pas après pas. Ils apprennent auprès des personnes importantes dans l’entreprise et créent la perception que l’organisation a besoin d’eux.

Travailler comme un malade pour essayer d’impressionner n’a pas de sens

Vous travaillez dur et êtes loyal mais vous sentez que vous ne développez pas votre fonction. Travailler encore plus dur sans être remarqué n’est vraiment pas la bonne stratégie. Avant même que vous ne vous en rendiez compte, vous êtes épuisé et vous faites un burnout. Alors, c’est sûr que l’on vous remarquez mais pas pour la bonne raison.

Un burnout n’est pas du meilleur effet sur le management. Vos supérieurs ne vous mettront plus sous pression et ne vous complimenteront plus sur vos heures supplémentaires. On vous protègera contre des risques d’en faire à nouveau et vous deviendrez une charge plutôt qu’un atout. Vous montrez ainsi que vous ne pouvez assumer votre mission parce que vous vous êtes surmené en travaillant de trop. Recevoir plus de responsabilités à l’avenir ? Oubliez ! Même si vous aviez de bonnes raisons d’avoir sombré dans un burnout.

Des heures supplémentaires structurelles donnent un mauvais signal et sont contreproductives

Evitez de ressentir que vous vous laissez noyer par votre travail et que vous êtes toujours surchargé. Ceux qui reçoivent une promotion se sentent juste à l’aise dans leur travail, autrement ils ne trouveraient pas le temps de réseauter et ne pourraient jamais convaincre leur patron qu’ils sont capables de monter de niveau.

Essayez d’analyser ceci ; toutes ces heures supplémentaires vous donnent-elles plus de visibilité auprès de votre management ? Ou bien restez-vous bêtement au bureau à travailler tard pour ‘rien’ ? Si ne pas faire toutes ces heures ne vous crée aucun dommage, pourquoi le faire ? Naturellement vous pouvez parfois devoir travailler plus pour boucler un deadline ou travailler le week-end pour consulter vos mails ou en envoyer. Mais choisissez vos moments pour cela, n’en faites pas une habitude.

Indiquer vos limites est plus intelligent que travailler de trop

Si c’est votre patron qui s’attend à ce que chaque semaine, vous prestiez 50 heures en lieu et place des 38 heures convenues, alors soyez plus subtil (tout en restant constructif) et faites savoir clairement que vous n’entrez pas dans ce jeu. A moins naturellement que vous ne soyez payé plus pour les heures que vous restez (une vague promesse à long terme de votre patron ne suffit pas). Si vous travaillez bien, vous construisez votre valeur de marché et votre patron vous écoutera. Car si vous partez, il a un problème, il hérite de travail supplémentaire.

Indiquer vos limites force au respect. Ce n’est pas parce que vous mettez les choses clairement sur la table que votre patron vous licenciera. Si vous n’allez pas pleurer à tout bout de champ chez vos supérieurs, vous marquerez plus de points qu’en devenant un forcené du travail qui se tape des heures supplémentaires sans jamais se faire remarquer.

(mr/sc) 

11 mars 2014
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