Tester des toboggans, des jeux vidéo ou des bonbons : le mythe du job de rêve
Les annonces pour des jobs de rêve font beaucoup de bruit dans les médias. Être payé pour voyager à travers le monde, loger dans des hôtels de luxe ou 'surveiller' une île paradisiaque : de tels postes ne sont-ils qu’un rêve lointain ?
Il y a quelques années, Tommy Lynch a parcouru plus de 40.000 kilomètres à travers le monde pour tester des toboggans. Il s'est par exemple rendu en Algarve, à Lanzarote, à Majorque et à Chypre mais aussi en République dominicaine et au Mexique. En tant que 'lifestyle product development manager', il devait aider son employeur à déterminer quels toboggans étaient les plus susceptibles de figurer dans le nouveau catalogue de l'entreprise.
Ce n'est pas le seul job de rêve. Un étudiant britannique a par exemple gagné 1.000 livres sterling (soit 1.500 euros) en dormant chaque jour dans un lit différent pendant un mois. Cette mission faisait partie d'une étude sur le sommeil effectuée par une entreprise de lits de luxe. Enfin, les testeurs de préservatifs ou les contrôleurs de qualité des maisons closes ont récemment fait leur entrée dans la liste des "jobs de rêve".
Et ici ?
Le fait que beaucoup d’attention soit porté à de tels emplois n’est pas surprenant vu qu’ils sont perçus comme exceptionnels et pratiquement inaccessibles. Selon Lieven Van Nieuwenhuyze, CMO chez Accent, de tels 'jobs de rêve' deviennent également accessibles aux étudiants belges. Ce dernier fait référence à sa propre application NOWJOBS qui répond aux besoins des jeunes qui veulent gagner un peu plus d’argent dans l’hôtellerie, l'événementiel ou le retail.
Selon lui, cette application attire de nombreuses start-up du secteur du jeu et du divertissement. Il cite l'exemple de la jeune plate-forme de jeux vidéo gantoise Kayzr qui a récemment posté une offre d’emploi sur NOWJOBS. Celle-ci recherchait un fan de jeux vidéo ne devant rien faire d'autre que tester le célèbre jeu Fortnite. "Admettez qu’il existe des jobs d’étudiant moins attrayants", conclut Lieven Van Nieuwenhuyze.
(eh/ll) – Source : MARK Magazine
6 août 2019