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Qu'est-ce que le bonus à l’emploi et comment le calculer ?

Soyez grossier, vous gagnerez plus !

La gentillesse ne paie pas toujours. Et encore moins au bureau, révèle une étude universitaire américaine. Mieux vaut paraître trop dur que trop tendre.
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Etre aimable n'est pas très lucratif ! En effet, selon une étude menée par l'université américaine de Notre Dame (Indiana) un homme désagréable gagne chaque année 6.958 $ (4.813 €) de plus qu'une personne sympathique. Pire : une enquête complémentaire a estimé qu'être trop gentil coûtait en moyenne 10.326 $ (7.145 €) par an.

Intimider pour gagner plus

Mais pourquoi les hommes antipathiques sont-ils mieux payés ? Selon Tim Judge, professeur de management à l'université de Notre Dame et co-auteur de l'étude, « si vous êtes un homme déplaisant, on vous voit comme un négociateur coriace ». Ses recherches montrent également qu'un homme trop gentil a moins de chances d'obtenir une augmentation, car il est perçu comme moins convaincant. En d'autres termes, aux yeux de certains collègues, l'apparence reflète la compétence.

Les femmes gagnent moins à être aigries

Chez le sexe opposé, l'écart de salaire entre ces deux types de personnalité atteint en moyenne 1 100 $ (760 €) par an. Manifester ses humeurs serait donc moins rentable pour une femme ? « Quand les hommes sont augmentés pour avoir été indélicats, les femmes ne le sont pas, explique Tim Judge. Si on perçoit une femme comme agréable, on profite d'elle ; et si elle se montre déplaisante, on la juge trop autoritaire ou on l'insulte ».

Grossiers mais célèbres

De Benoît Poelvoorde à Gérard Depardieu, de nombreuses célébrités ont réussi malgré un caractère bien trempé. Certaines ont même atteint les plus hautes responsabilités ! Réputé intransigeant et facilement irritable, le Président français Nicolas Sarkozy est régulièrement cité pour ses excès de colère en privé. Et quand il se lâche en public, c'est souvent synonyme de buzz !

Alors, gagne-t-on vraiment à être désagréable ? Faut-il privilégier un meilleur salaire à de bonnes relations avec ses collègues ? Après tout, comme Philippe Geluck le fait dire au Chat : « si la méchanceté n'existait pas, il n'y aurait aucun mérite à être gentil ».

Source: Express.be / Physorg.com
(jt)

9 août 2011
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