Un nouvel emploi ou une promotion interne ?
Le job hopping est familier aux jeunes générations. En effet, nous changeons beaucoup plus facilement d'emploi qu'auparavant. Est-ce nécessairement mauvais ?
Selon Forbes, le "job hopping" est le fait de changer plusieurs fois d’employeur, tous les ans ou tous les deux ans, pour d’autres raisons qu’une faillite ou un licenciement. De plus en plus de travailleurs, surtout les jeunes, s’y adonnent. Le terme a souvent une connotation négative. En effet, si vous sautez d’un job à l’autre, vous "risquez" d’être physiquement présent dans l’un et mentalement dans l’autre. S'agit-il d'un signe illustrant un manque de fiabilité ou d'un exemple d’impulsivité ? Ou les deux ? Qui voudrait de ce type d’individu dans son service ?
Mais cette image est-elle bien correcte ? Regardons à présent de l’autre côté. Changer souvent de job présente également des avantages. Et si les "job hoppers" n’étaient pas si impulsifs qu’ils en ont l'air, mais juste très actifs et conscients ? Il pourrait s'agir de travailleurs créatifs connaissant leurs talents, s’engageant aussi efficacement que possible dans leur job, souhaitant évoluer dans la vie et dotés d'âmes flexibles avec une grande capacité d’adaptation. En réalité, que des atouts… Alors, que peuvent-ils concrètement mettre en avant ?
Beaucoup d’employeurs ne sont plus à la recherche de collaborateurs disposant d’un set de compétences spécifiques, mais bien d’individus voulant se développer et continuer à évoluer. Dans combien d’offres d’emploi le mot flexibilité ne figure-t-il pas ? En effet, dans cette perspective, vous avez un véritable atout et pouvez prouver votre flexibilité et votre soif d’apprendre. De plus, pendant votre parcours professionnel, vous avez acquis une large gamme de compétences pratiques.
En tant que "job hopper", vous avez beaucoup d’expérience, que ce soit dans différents secteurs ou encore dans des contextes présentant de nombreux défis. Voilà une belle stratégie de vente pouvant intéresser vos futurs employeurs. Avec un bagage si diversifié, vous parvenez à développer de nouvelles méthodes ou idées sans faire trop d'efforts. Vous n’êtes pas forcément obligé d’énumérer la liste de vos employeurs précédents lors d'un entretien de sélection. Vous pouvez en revanche raconter combien il vous semble important d’acquérir telle expérience pour votre nouveau job. Réfléchissez bien : votre expérience professionnelle dans une branche ou à une fonction donnée peut être utile à une autre. Tout évolue si vite actuellement que vous avez besoin d’atouts dynamiques et divers. Et cela, vous ne le trouvez pas dans une seule organisation. Prouvez-le.
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A côté de vos compétences et de votre expérience professionnelle, il y a d’autres aspects tels que votre personnalité. Des "soft skills" comme la motivation ou la confiance en soi sont aussi déterminantes pour la qualité de vos prestations professionnelles. Mais ce n'est pas tout : chacun peut apprendre de nouvelles choses, mais une personne se montrant sûre d'elle et motivée réussit souvent mieux. Un candidat changeant fréquemment d’emploi indique aussi dans son CV qu’il est capable de travailler en confiance et avec une orientation basée sur les résultats.
Une bonne tactique pendant l’entretien de recrutement est sans nul doute de marquer les progrès dans votre parcours. C’est ainsi que vous convaincrez votre recruteur que vous êtes prêt à franchir l’étape suivante avec succès. Si vous avez entretenu de bons contacts avec vos employeurs précédents – ne quittez jamais une entreprise en état de conflit, cela vous coûterait de précieuses références –, vous serez certainement perçu comme quelqu’un de valable. C’est notamment en travaillant à de nombreux endroits que l’on étend son réseau. Et c’est toujours précieux à exploiter pour une entreprise.
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Vous risquez toujours que l’on vous demande pourquoi il y a tant d’employeurs sur votre CV. Préparez-vous y. Si vous changez à tout bout de champ, est-ce parce que vous êtes incompétent ? Telle est la question délicate qui vous pendra au bout du nez. Si, en revanche, vous changez de job en toute conscience, vous pouvez naturellement communiquer à votre recruteur que votre motivation et votre expérience seront certainement bénéfiques pour votre futurs clients. Ne donnez jamais l’impression que vous changez de job pour des motifs salariaux.
Si vous ne réussissez pas à convaincre un employeur fixe, vous pouvez envisager de vous lancer en tant qu’indépendant. De nombreux employeurs le voient comme un signe de professionnalisme et d’expertise. Vous pouvez également chercher des entreprises recrutant leurs collaborateurs auprès d’entrepreneurs ou de donneurs d’ordre. Vous n'êtes pas garanti que cela se passe bien à chaque fois, car vous ne choisissez pas vous-même où vous allez travailler. Mais sachez que personne ne vous critiquera parce que vous changez de job : vous accédez à différentes entreprises et testez plusieurs branches sans devoir vous justifier. Vous vous épargnez ainsi le stress de chaque nouvelle candidature.
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(EH) (SC)
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