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Remplacer le mécontentement par la satisfaction : 8 conseils

« Dans une certaine mesure, l’insatisfaction est normale. Elle dépend du regard que nous portons sur les choses. En général, nous ne voyons pas ce qui va bien, ce qui nous plait ou nous parle. » (Inge Ketels, coach en confiance en soi).
Selon une enquête de SD Worx menée en avril 2013, 40% des travailleurs chercheraient déjà un autre emploi au cours de leur première année dans l’entreprise. Seuls 15% partiraient effectivement. Mais l’intention de quitter l’organisation est bien là.
Non, il n'est pas content.
« Dans une certaine mesure, l’insatisfaction est normale. Elle dépend du regard que nous portons sur les choses. En général, nous ne voyons pas ce qui va bien, ce qui nous plait ou nous parle. » (Inge Ketels, coach en confiance en soi).

Il est vrai, ce serait idéal que l’employeur puisse investir davantage dans les aptitudes au coaching. Ainsi, les responsables parviendraient enfin à comprendre les ambitions, les déceptions, le stress et les délais serrés auxquels sont confrontés leurs collaborateurs. Il serait également optimal que l’entreprise puisse investir davantage dans le développement personnel et tenir un peu plus compte des préférences individuelles. Etc., etc. Mais ce n’est pas toujours le cas ... ou parfois, ce n’est pas à notre portée.

Que faire pour prévenir l’insatisfaction des collaborateurs ? Ou mieux, pour infléchir leur mécontentement ? Nous avons posé la question à Inge Ketels, coach en développement personnel.

L’insatisfaction est normale

« Nous sommes toujours plus tentés de voir ce que nous n’avons pas, ce qui nous manque, ce qui n’est pas optimal. L’herbe parait toujours plus verte dans le jardin du voisin », entame Ketels. L’ailleurs vous attire, tant que vous doutez que votre emploi soit le bon.

Ketels : « Dans une certaine mesure, l’insatisfaction est normale. Elle dépend du regard que nous portons sur les choses. En général, nous ne voyons pas ce qui va bien, ce qui nous plait ou nous parle. »

Comment gérer le mécontentement ?

1. Familiarisez-vous avec votre schéma interne d’insatisfaction 

Prenez conscience du fait que vous revenez par exemple tous les trois ans avec le même modèle de pensées en tête : vous estimez gagner trop peu, vous trouvez votre job de moins en moins passionnant, vous êtres frustré, fâché, etc.

2. Admettez que cette habitude ne vous fait pas fort avancer 

Nous partons de l’idée que l’insatisfaction est un facteur de motivation, utile pour nous pousser à aller plus loin. Néanmoins, nous franchirons plus aisément les étapes en briguant un job qui signifie plus pour nous, qui nous donne plus de satisfaction. C’est mieux qu’opérer le mouvement inverse, pour se sortir d’un état non confortable ou non satisfaisant.

3. Valorisez davantage votre emploi actuel  

Pourquoi avez-vous opté à la base pour cet emploi ? Que voulez-vous apprendre ? Qu’est-ce que cela vous apporte ? De la sécurité, par exemple. Ou des chouettes collègues qui vous soutiennent dans votre travail. Ou encore, un tel salaire à la fin du mois ...

Même si votre insatisfaction vous mène quelques étapes plus loin vers un autre job, ne perdez pas de vue les avantages de votre boulot actuel. Valorisez-le aussi à vos yeux. Vous le verrez, vous vous sentirez nettement mieux et vous rayonnerez davantage lors de vos candidatures. Ce qui ne peut que faciliter la transition.

En plus, c’est bien connu, l’herbe semble toujours plus verte ailleurs, mais soyez-en certain, des problèmes, vous en rencontrerez partout.

4. Votre regard sur les choses détermine votre carrière 

Vous tirez des conclusions à partir de que vous avez vécu lors de votre situation professionnelle précédente. Si vous avez des sentiments négatifs à ce sujet, ils vont influencer votre recherche d’emploi. ‘Je ne trouverai pas ce que je veux’, par exemple. Eh bien, en y pensant, vous auto alimentez le risque qu’une telle prévision ‘selffulfilling prophecy’ ne se manifeste réellement, alors attention à ce que vous pensez ! Apprenez à illuminer vos propres pensées : vous piloterez ainsi votre avenir de manière plus positive. Pensez donc à tout ce qui sera à votre portée si vous trouvez l’emploi rêvé.

5. Si vous changez d’emploi, vous ne changerez pas nécessairement. Et les problèmes persisteront peut-être 

Parions que vous recréerez la même situation à court terme ? Si c’est le cas, peut-être est-il intéressant de réfléchir un petit moment ? De quelle aide auriez-vous besoin, quel type de formation ou de coaching pourrait vous apporter plus vite ce que vous voulez ?

6. Portez un regard positif  

Tant que vous êtes en place, vous pouvez toujours choisir d’en voir les meilleurs côtés. Vous serez mieux dans votre peau. Vous finirez par y prendre plaisir.

7. Le meilleur est à votre portée 

Prenez surtout vos responsabilités. Que pouvez-vous améliorer ? Comment rendre votre job plus passionnant ?

8. Agissez !  

Choisissez un point dans cette liste – ou même plusieurs– et appliquez-les réellement. Tenez bon ! Le résultat est assuré.

Ketels : « Je me suis rendue compte auprès d’un donneur d’ordre que j’étais mécontente. J’ai décidé de valoriser tout ce que je pouvais. L’aide de mes collègues, l’infrastructure très bien équipée, la rémunération payée à temps, ce que je représentais pour ceux avec qui je travaillais, etc. Mes expériences ont changé du tout au tout. Je parvenais tout à coup à apprécier ma mission et me sentais reconnaissante face à la chance que j’avais. J’avais le cœur beaucoup plus léger.

(ik/sc) 

17 octobre 2013
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