Démission silencieuse : est-il suffisant de simplement faire son travail ?
Quiconque ne travaillant que pendant les heures mentionnées dans son contrat et ne prestant pas d'heures supplémentaires fait synonyme d’ovni.
Les employés belges sont généralement satisfaits de leur équilibre vie privée-vie professionnelle. Huit personnes sur dix déclarent pouvoir combiner vie professionnelle et vie privée.
Nous obtenons de meilleurs résultats que nos pays voisins tels que l'Allemagne, la France, l'Autriche et le Royaume-Uni. Seuls les Pays-Bas font mieux que nous avec une satisfaction de 86%. La liberté de choix et la flexibilité jouent un rôle non négligeable. Huit collaborateurs belges sur dix sont par exemple satisfaits de la flexibilité dont ils disposent pour planifier leurs vacances.
Ces pourcentages sont relativement faibles par rapport à nos pays voisins. 47% des Britanniques et 44% des Néerlandais lisent par exemple leurs e-mails en dehors des heures de travail. Une telle habitude est moins courante en Allemagne (28%). Les Britanniques et les Néerlandais travaillent aussi plus souvent que nous pendant leurs temps libre, à savoir respectivement 44% et 34% des répondants.
Voilà ce qui ressort d'une étude réalisée par le fournisseur de services de ressources humaines SD Worx, qui emploie 2.500 personnes en Belgique et 500 personnes en Allemagne, en France, aux Pays-Bas, en Autriche et au Royaume-Uni.
Plus l'environnement de travail est bon et moins une personne est pressée par le temps, plus elle sera satisfaite de son équilibre vie privée-vie professionnelle. La flexibilité offerte par les employeurs est bien évidemment importante.
Plus un employé bénéficie de flexibilité de la part de son employeur, plus son équilibre vie privée-vie professionnelle sera bon.
"Les employeurs doivent être conscients du désir de travailler en dehors des heures de bureau qui anime leurs employés. Ils doivent les aider à préserver un certain équilibre de vie, et ce afin d’améliorer leur satisfaction et leur engagement", explique Jan Laurijssen, Managing Consultant chez SD Worx Belgium.
Jan Laurijssen, consultant en chef chez SD Worx Belgium, poursuit : "Nous constatons aujourd’hui une grande variété en matière de flexibilité, ce qui offre des avantages tant pour l’employeur que pour l’employé. Le travail ne se limite plus à des moments ni à des lieux spécifiques. La consultation des e-mails pendant les vacances n’est plus exceptionnelle, même si cela doit rester un choix personnel."
"Un bon équilibre vie privée-vie professionnelle reste bien évidemment important. Nous voyons des personnes, des emplois et des organisations qui préfèrent maintenir une séparation stricte entre le travail et la vie privée. Le 'droit de déconnecter' ou des initiatives telles que les 'vendredis sans e-mail' sont de plus en plus présentes. Cela permet aux gens d'organiser leur travail et leur vie de différentes façons. Les employeurs ouverts à la discussion et répondant à ce besoin d’autonomie stimulent une expérience de travail plus fluide et plus agréable."
(eh/ll)
14 février 2020Quiconque ne travaillant que pendant les heures mentionnées dans son contrat et ne prestant pas d'heures supplémentaires fait synonyme d’ovni.
Vous êtes actuellement autorisé à travailler un maximum de 600 heures en tant qu'étudiant jobiste par année civile.
Envie de gagner un peu d'argent pendant vos études ? Vous avez bien raison !
Souhaitez-vous aussi effectuer plus de tâches en moins de temps ? Bonne nouvelle : vous y parviendrez grâce aux conseils et outils ci-dessous !
De plus en plus de grandes entreprises introduisent des congés payés illimités. Cela donne aux employés plus de liberté et de responsabilités.
Selon une étude menée par l'Université de Gand, seuls 18% des employés sont satisfaits de leur situation professionnelle actuelle.
Analysez bien la culture de l’entreprise au sein de laquelle vous postulez. Cela vous évitera des frustrations inutiles et de la perte de temps…
Même les personnes ayant un emploi permanent recherchent de plus en plus à générer des revenus complémentaires.
Vous connaissez certainement des personnes qui ne vivent que pour leur travail. Votre partenaire en fait-il/elle partie ?