Développement personnel
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"Je ne regrette pas une seule seconde mon choix d’études" (Alex Mercken, infirmier à l'hôpital Jessa).
Il y a quelques années ils travaillaient tous les deux avec des machines relativement lourdes. Suite à la fermeture de leur entreprise, ils ont choisi de travailler comme infirmiers cardiaques. Alex Mercken et Patrick Broekmans ont tous les deux suivi une formation d’une durée de trois ans. Ils sont désormais plus heureux que jamais.
"Je ne regrette pas une seule seconde mon choix d’études" (Alex Mercken, infirmier à l'hôpital Jessa).

"En 2003, j’étais l’un des derniers travailleurs présent chez Philips Hasselt", explique Alex Mercken. "J’ai toujours travaillé dans des fonctions techniques : en tant qu’ouvrier responsable des techniques d’entretien ou encore comme constructeur d’appareils de mesure. Lorsque les portes de l’usine furent fermées, je me suis mis à la recherche d'une fonction technique. Je me disais que je trouverais bien quelque chose mais, suite à divers licenciements collectifs, ma position était menacée et je pus donc m'orienter vers un poste correspondant plus à ma personnalité. Si vous êtes jeune, faites de même. Ce n’est qu’à partir du moment où je suis devenu papa que j’ai regardé les choses différemment. J’ai décidé d’opter pour une fonction impliquant beaucoup de contacts sociaux. Le VDAB m’a conseillé de m’orienter vers une formation de soins infirmiers. C’est ce que j’ai fait."

Technique

Alex décida de suivre un baccalauréat et s’engagea pour trois années de cours à temps plein. "En tant qu'étudiant plus âgé, j’étais un peu considéré comme le papa du groupe mais cela ne m’a pas dérangé. Il y avait une dynamique particulière." Avant même d’être diplômé, Alex avait déjà signé un contrat comme infirmier à l'hôpital Jessa. "Je travaille actuellement au sein du département de cathétérisme cardiaque et, en réalité, j’effectue du travail technique", poursuit-il. "Mon expérience de technicien m’est parfois utile. Je ne regrette pas une seule seconde de m’être orienté vers les soins infirmiers. J’y vois beaucoup de possibilités de croissance et j’espère pouvoir continuer à faire ce que je fais jusqu’à ma retraite."

Profiter

Patrick Broekmans, originaire de Genk, semble avoir connu la même histoire après avoir travaillé au sein de la ligne d'assemblage chez Ford Genk. "En 2003, lorsque plusieurs collègues ont dû quitter le navire, je me suis posé la question suivante : et si cela m’arrivait, qu’est-ce que je ferais ? La réponse est que je préférais travailler avec des hommes qu’avec des machines et que je souhaitais voir la lumière du jour plutôt que de rester enfermé dans un espace sans lumière naturelle. Par conséquent, le lendemain de l’annonce de la fermeture de l’usine, je me rendais au VDAB afin de voir quelles étaient les options en matière de soins infirmiers. A 48 ans, j’ai vu cela comme une excellente opportunité de retourner sur les bancs de l’école et de suivre une formation de trois ans. L'idée de pouvoir effectuer le job de mes rêves jusqu’à ma pension n’a fait que renforcer ma motivation, même si cela n’était pas toujours évident d’assister à des cours dans un auditoire où la moyenne d’âge était de 18 ans."

Patrick a tenu bon et ses efforts furent récompensés par l’obtention d’un diplôme à l'âge de 51 ans. "Je pouvais commencer immédiatement au centre de soins Toermalien de Genk. Vu mon âge, je comprends nettement mieux ce que les personnes âgées ressentent. Ici, les contacts sociaux sont plus intenses et plus longs que dans les hôpitaux. Cet aspect me va comme un gant. Il me reste désormais 11 ans pour profiter à fond de mon travail."

Collaboration

Le gouvernement flamand et l’agence de développement du Limbourg (POM) restent convaincus de la force que représentent les gens qui transitent vers le secteur de la santé. "Compte tenu du besoin élevé de personnel qualifié, nous allons nous concentrer sur la coopération et les actions novatrices qui renforcent le lien entre l'éducation et les soins de santé", a déclaré Erik Gerits, président de l’agence de développement du Limbourg (POM).

(eh/jy) 

27 juin 2017

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