Fast quitting : quand un travailleur se lasse rapidement de son emploi
1 personne sur 6 engagée sous contrat à durée indéterminée démissionne en l'espace de 6 mois. Et cela impacte considérablement les entreprises...
Construire un nouveau stade de sports à Rio de Janeiro ou un gratte-ciel à Dubaï, implémenter des solutions informatiques dans des banques suisses, construire des parcs d’éoliennes en Afrique… Partout au monde, les entreprises technologiques belges sont actives. Pour les jeunes qui rêvent de mener une carrière à l’étranger, elles forment un tremplin idéal.
Que recherchent les jeunes chez un employeur qui les soustrait à leur environnement familier ? Agoria, la fédération de l’industrie de la technologie, et Jobat ont interrogé 600 jeunes entre 18 et 25 ans sur les ambitions et les attentes qu’ils nourrissent à l’égard d’un travail à l’étranger.
Plus de six sur dix (62,5%) de ces jeunes disent être prêts à s’expatrier un à trois ans afin de se bâtir une expérience à l’étranger. En échange de cette aventure hors frontières, ils attendent de leur employeur de réelles opportunités d’évolution et des promesses pratiques telles que l’installation de leur domicile. Celui qui ne se voit pas exercer un emploi à l’étranger en attribue la raison principale à l’éloignement de sa famille et de ses amis.
S’ils avaient le choix, les jeunes préféreraient aller travailler aux Etats-Unis, en Australie, et au Canada. Le Royaume Uni se place aussi bien sur le marché. Dans le top 10, on trouve également des destinations exotiques comme le Brésil, Dubaï, l’Afrique du Sud et le Qatar. Plus près de chez nous, la France et l’Espagne sont des pays de prédilection.
Un emploi à l’étranger semble très beau, mais cela demande une certaine entente entre employé et employeur.
Mais les employeurs interrogés ont eux aussi une liste de souhaits à formuler. Des travailleurs qu’ils expatrient, ils exigent un niveau élevé d’autonomie, de la flexibilité et des capacités d’adaptation. Leur connaissance des langues doit aussi être au point.
Un à trois ans, c’est ce qu’un tiers des jeunes considèrent comme période idéale pour leur premier emploi hors frontière. Un sur cinq parlent de six mois.
Agoria est active avec sept clubs d’exportation dans les secteurs de marché suivants : énergie renouvelable, industrie du pétrole et du gaz, projets d’infrastructure, évènements sportifs internationaux, solutions médicales, industrie de la transformation des aliments et des boissons.
La fédération technologique a sondé l’intérêt des jeunes pour ces marchés : ce sont les évènements sportifs internationaux (21%) et l’énergie renouvelable (19%) qui obtiennent les meilleurs scores. L’industrie de la transformation des aliments et des boissons (17%) et l’infrastructure (13%) suivent. Les autres marchés fluctuent autour des 10%.
« Dans tous ces secteurs, les entreprises belges sont actives sur les marchés de l’exportation. Elles cherchent pour cela aussi du personnel belge », explique Peter Demuynck, Directeur d’Agoria International Business : « Une chance unique pour les jeunes qui ont une ambition de carrière internationale. Une expérience à l’étranger est non seulement passionnante mais offre aussi beaucoup de possibilités de carrière tant dans le pays qu’à l’étranger. Les collaborateurs qui peuvent prétendre d’un bagage professionnel hors frontières sont souvent très prisés sur le marché de l’emploi tant international que national. »
2 décembre 20131 personne sur 6 engagée sous contrat à durée indéterminée démissionne en l'espace de 6 mois. Et cela impacte considérablement les entreprises...
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