5 conseils pour une meilleure relation avec votre patron
L'appréciation de vos supérieurs est un facteur déterminant de votre bien-être au travail.
Travailler cinq jours, se reposer deux jours, retravailler cinq jours,… Voilà ce en quoi constitue le quotidien de bon nombre de travailleurs. Nous avons dû nous battre dans le passé pour bénéficier d'un week-end de deux jours. Ce rythme travail-repos est-il bon pour notre productivité ?
Le professeur David Spencer, spécialisé en économie (politique) et actif au sein de l'Université de Leeds, a écrit un article dans lequel il défendait sa préférence pour un week-end de trois (voire quatre) jours.
De plus en plus d'études démontrent que la manière dont nous travaillons actuellement est fondamentalement malsaine. De fait, le risque d'AVC est de 33% plus élevé pour les personnes qui travaillent 55 heures par semaine, et ce par rapport à ceux qui prestent entre 35 et 40 heures par semaine.
David Spencer évoque non seulement les potentiels problèmes de santé, il n'épargne pas non-plus les employés eux-mêmes. Il prétend que nous travaillons de façon trop compulsive et que le problème se situe au niveau de notre propre attitude. Il admet cependant qu'il est difficile de moins travailler dans notre société actuelle car nous perdrions les avantages financiers dont nous bénéficions actuellement.
Il plaide tout de même pour des heures de travail réduites afin de pouvoir apprendre à vivre d'une meilleure façon. Notre santé s'améliorerait (moins de risques d'AVC, de maladies cardiaques ou de diabètes de type 2) et nous pourrions passer plus de temps avec notre famille et nos amis, développer nos talents, nos passions et utiliser notre potentiel à sa juste valeur.
Dans son article, David Spencer se réfère à une série d'obstacles qui rendent difficile le fait de moins travailler. Il écrit notamment que les progrès technologiques ont automatisé beaucoup de choses mais que cela ne conduit pas nécessairement à une possibilité de moins travailler.
Pour ce faire, il se réfère à David Graeber qui affirme dans un article que les avancées technologiques sont responsables de l'apparition d'emplois 'inutiles'. Il affirme que nous vivons dans une société où les emplois créés n'ont pas (ou plus) de valeur ajoutée et que les travailleurs sont sous-payés.
David Graeber indique que le gouvernement est le plus grand obstacle entre le fait de travailler moins pour bénéficier d'un salaire identique. Il se défend en disant que le pouvoir politique contribue à garder les employés et les ouvriers actifs. Selon lui, il existe suffisamment de possibilités pour construire un pont vers une charge de travail inférieure sans compromettre les avantages financiers et en maintenant un certain état de bien-être.
Et finalement, ne serait-ce pas un signe d'appartenance à un Etat-providence si vous pouviez travailler moins tout en gardant les mêmes revenus ? David Spencer s'est posé la question en se référant à la légende de l'économie John Keynes. Celui-ci avait prédit il y a des années que nous ne devrions travailler que 15 heures par semaine au 21ème siècle. Selon lui, travailler moins contribuerait à une meilleure société.
En Suède, cette théorie est déjà appliquée depuis bien longtemps et tout est mis en œuvre pour un meilleur équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle. Les journées de travail ne durent que 6 heures sans que les salaires ne soient impactés. Il s'agit d'un exemple parfait que de telles mesures sont parfaitement envisageables.
A Bruxelles, il est également prévu d'expérimenter la semaine de quatre jours afin de vérifier su ce concept a de l'avenir devant lui.
Au Japon, une grande entreprise de vêtements voulait introduire des semaines de travail plus courtes. Une telle initiative aurait été très bien accueillie mais elle n'a pas abordé la problématique de la bonne manière. L'intention semblait n'être qu'apparente et les employés devaient en fait travailler 10 heures par jour (soit 40 heures par semaine) en compensation.
Le professeur Spencer a conclu que seule une semaine de travail de 30 heures (ou moins) pouvait entraîner de réels progrès. Si nous voulons atteindre ce seuil, une réflexion radicale s'avère nécessaire sur l'ensemble de la société et de l'éthique du travail qui l'accompagne. Nous devons prendre conscience qu'il n'y a pas que la carrière dans la vie, chose que trop d'individus ont tendance à croire.
S'il vous arrive de vous dire un dimanche soir que votre week-end était trop court, rappelez-vous que les plus célèbres économistes sont du même avis que le vôtre.
(eh/jy) – Source : The Conversation / Man Man / Strike!
27 juillet 2018L'appréciation de vos supérieurs est un facteur déterminant de votre bien-être au travail.
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