Comportement indésirable au travail
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Quatre questions indispensables que tout travailleur acharné doit se poser

Le mouvement #metoo, né à la suite de comportements sexuels inappropriés, a pour conséquence que certains employeurs ne recrutent plus ou moins de femmes (attirantes) dans leurs entreprises.

En 2017, peu de temps après l’explosion du scandale #metoo, la chercheuse de l'Université de Houston Leanne Atwater a enquêté sur les conséquences d’un tel séisme au sein du marché de l’emploi. Il apparaît désormais que plus de 10% des recruteurs ont moins tendance à embaucher des femmes au physique avantageux qu’auparavant.

1 entreprise sur 5 ne souhaite plus engager de femmes (attirantes)

Au début de cette année, Leanne Atwater a mené une enquête publiée par le Harvard Business Review. Celle-ci démontrait que la situation ne s’était pas sensiblement améliorée. Pas moins de 19% des hommes ont déclaré préférer ne pas embaucher de femmes au physique avantageux, soit près du double de répondants par rapport à la première enquête. Pour les postes impliquant des relations interpersonnelles, comme partir en voyage d'affaires, ce pourcentage a même atteint 21%.

Dîner à trois

Les chercheurs se réfèrent ici à la fameuse 'règle de Mike Pence', le vice-président américain qui a un jour déclaré ne plus vouloir dîner en tête à tête avec des femmes à moins que sa propre épouse ne soit présente, et ce par crainte d’être attaqué – à tort – de comportements inappropriés. Un professeur qui a collaboré à l’étude a un avis bien tranché sur la question. Selon lui, si un homme décide de ne pas recruter une femme, de ne pas l’envoyer en voyages d’affaires ou de ne pas la faire participer à des conférences, il fait justement un pas en arrière en matière d’intégration des femmes sur le marché de l’emploi.

Source : MARK Magazine

13 novembre 2019
goForHappy

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