Travailler à l'étranger
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Portrait : Joyce Van Waeleghem travaille en Malaisie

"En fait, très peu de choses me manquent" (Joyce Van Waeleghem, Product Development chez UNILIN).
Il y a près de quatre ans, Joyce Van Waeleghem est partie vivre avec son mari en Malaisie. Elle travaille comme responsable du développement de produits pour l’entreprise de parquets UNILIN.
"En fait, très peu de choses me manquent" (Joyce Van Waeleghem, Product Development chez UNILIN).

En Malaisie, quelque 800 à 900 personnes travaillent pour la plus grande usine de production de parquet du groupe UNILIN. Parmi elles figurent deux Belges, dont Joyce. "J'ai progressivement grandi avec l'entreprise", explique-t-elle. "J'ai d'abord travaillé dans le département marketing pour ensuite acquérir plus de responsabilités. Le développement de produits était l’étape suivante la plus logique et concordait parfaitement avec mes qualifications. Cela implique à la fois du design que de la technologie", affirme-t-elle.

Joyce officie également en tant que représentante du siège social de Wielsbeke. "Je veille à ce que toutes les parties se comprennent et travaillent en douceur car les différences culturelles peuvent parfois causer des malentendus."

Depuis combien de temps vivez-vous en Malaisie ?

"J’habite depuis près de quatre ans en Malaisie. Je travaille depuis plus longtemps pour UNILIN en Malaisie que je n’y ai travaillé en Belgique. C'est ma première expérience professionnelle à l’étranger mais j'ai souvent voyagé auparavant. J’ai d’abord commencé avec un contrat de deux ans puis se sont ajoutées trois années supplémentaires."

A quel point ce pays est-il différent du nôtre ?

"La Malaisie me plaît beaucoup. Il s’agit d’un melting pot de différentes cultures : Musulmans, Chinois, Indiens et Occidentaux comme moi-même. Ce pays a élargi ma vision du monde. La vie est différente ici. Les Malaisiens travaillent dur tout en ayant une mentalité du Sud plutôt décontractée. "Qu'est-ce qui m’a le plus marqué ? Les Malaisiens ont une autre façon de penser. Lorsqu’un Belge reçoit une tâche à effectuer, il l’examine de manière critique et remettra directement tout en question. En Malaisie, une certaine hiérarchie est définie. En cas de brainstorming, il est par exemple difficile d’obtenir de l’input de la part des gens si leurs supérieurs sont présents. J'ai donc appris à aborder la situation différemment et procède à des conversations en face to face ou sur le site de production, là où les gens se sentent à l'aise."

Qu’est-ce qui vous manque le plus ?

"En fait, très peu de choses me manquent. La première année fut bien sûr la plus difficile parce que votre famille et vos amis vous manquent. Je dispose de suffisamment de temps pour retourner en Belgique et garder contact avec le quartier général, ma famille et mes amis. Grâce aux technologies actuelles, je parle régulièrement à tout le monde."

"En tant qu’expatriée à 31 ans, je suis encore jeune. La plupart des expatriés ont minimum 40 ans. Au début, il n’était pas facile de me faire des amis. Bon nombre de personnes débarquent avec leur épouse et leurs enfants. Ils construisent leur vie autour de l'école et de leur famille. Ma vie sans enfant et mes intérêts atypiques ne s'inscrivaient pas vraiment dans cette optique. J’ai finalement trouvé un mélange de personnes partageant les mêmes intérêts que les miens en matière d'art et de design. Aujourd'hui, peu de choses me manquent vraiment. La situation est même inversée : quand je suis en Belgique, la nourriture et le climat malaisiens me manquent."

Quels sont vos futurs projets ?

"Je ne suis pas pressée de retourner en Belgique. Il existe encore des possibilités de R&D en matière de parquet partout dans le monde. Pour l’instant, je souhaite rester en Malaisie et je remercie Unilin de m’avoir donné la chance de vivre une telle aventure et d’endosser une série de responsabilités."

(eh/jy) Source : MARK Magazine 

14 septembre 2017
goForHappy

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