Heureux au travail
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Pas très comique au bureau ?

Quand les relations humaines au travail se dégradent, quelles en sont les causes ? Et surtout, que peut-on faire ? Résultats d’un sondage...
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L’institut Viavoice mène en septembre 2013 un sondage sur les relations au travail en France. Qu’en ressort-il ? Les Français seraient heureux au travail ! Par contre, l’ambiance en entreprise nous inspire plus de pessimisme.

Pour 74% des personnes actives interrogées, les relations se dégradent depuis plusieurs années. Selon 89%, il y aurait même lieu d’intervenir sans tarder pour les remettre au beau fixe.

Pourquoi nos relations se détériorent-elles ?

La crise serait à nouveau au cœur du problème, engendrant une certaine insécurité. Le sentiment que l’emploi devient précaire nous inciterait à courber l’échine. Par ailleurs, le ‘faire plus avec moins’ semble s’imposer de manière générale comme nouveau leitmotiv. La pression au travail s’accroit en raison des objectifs financiers qui, eux, ne baissent pas.

Paradoxe toutefois : 58% des actifs sondés se disent heureux dans leur travail.

Foutu ou pas ?

Deux autres constats issus de l’étude sont plutôt porteurs de bonnes nouvelles.

  1. Le problème est en soi. Cette conscience est plutôt surprenante ou tout au moins nouvelle. On rejette moins la faute sur les autres. Plutôt que de nourrir ressentiment et attentes vis-à-vis d’autrui (employeur, patron, ou équipe), les répondants semblent d’accord de prendre leurs responsabilités pour participer à la résolution des problèmes.
    Entre 74 et 76% estiment être avec la hiérarchie ainsi que leurs collègues, les plus à mêmes d’y changer quelque chose. Bien avant les RH et les syndicats… Pour un quart des sondés, ce sont eux-mêmes qui devraient agir en priorité. Nous sommes en train de changer, en somme, n’est-il pas ?
  2. Concilier ce qui semblait inconciliable ? Si l’on en croit l’enquête, qualité de vie des employés et performance des entreprises pourraient désormais faire bon ménage. C’est ce que pense en tout cas une majorité : 51% des actifs et 58% des 18-34 ans.

Sources : anact.fr (Agence nationale pour l’Amélioration des Condition de Travail) 

17 février 2014
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