Où en est le niveau d’anglais dans nos entreprises ?

Pour mesurer leur connaissance de l’anglais, Education First a interrogé 115.000 employés issus de 24 pays. L’objectif ? Dresser une sorte de cartographie à l’attention des entreprises. Les résultats ? Pratiquement tous les secteurs sont confrontés à une déficience en matière de connaissance de l’anglais. Seuls le tourisme et la consultance échappent à la règle.

Dans la majorité des pays, le niveau d’anglais moyen permet uniquement des interactions basiques. Une discussion à propos d’un sujet familier, par exemple. En Belgique, au Danemark, en Norvège et en Suède la situation est meilleure : dans ces pays, les employés sont capables d’aborder des sujets plus complexes.

Pourquoi ?

Selon Education First la première explication est que les adultes disposent de trop peu de temps que pour améliorer leur anglais. D’autres travailleurs ne ressentent pas le besoin de mieux connaître l’anglais pour l’exercice de leur fonction.

Autre constat : dans les pays où le niveau d’anglais est bon, les langues occupent une place importante dans l’enseignement. On y attend aussi une bonne connaissance de l’anglais de la part des candidats à l’emploi. Pour finir, dans la plupart de ces pays, les séries et les films ne sont pas doublés, de sorte que l’on s’y familiarise davantage avec l’anglais et cela dès l’enfance.

(nm, sdb) – Bron: Express.be