Changer d’emploi pour gagner davantage fonctionne... mais pas toujours
Travailler 5 jours sur 7 pour le même patron toute sa vie : ce qui était autrefois la norme est aujourd'hui plutôt l'exception.
La rupture de confiance à l'égard de l'élite professionnelle et politique est évidemment liée à la crise économique. Mais ce n'est pas la seule raison. La crise a amplement démontré que la plupart des hommes politiques et des dirigeants d'entreprise souffrent aujourd'hui d'un énorme déficit en leadership d'union.
Management et leadership sont deux concepts différents. Le management est lié à l'aptitude et l'organisation, le leadership à la vision et la cohérence. Aujourd'hui, nos dirigeants sont surtout des managers. Et en ces temps économiquement difficiles, la réponse du manager consiste à établir un plan. Les plans sont conçus par des personnes très intelligentes situées au sommet de la hiérarchie, généralement en groupe restreint, qui semblent en outre se succéder assez rapidement. Réorganisations, changements de lois, réformes fiscales, multiples plans en très peu de temps. Le tout débattu, décidé et planifié en haut lieu. À chaque fois, une nouvelle recette à succès pour un nouveau problème.
Ce qu'ils oublient, c'est que tous ces plans et toutes ces réformes lassent les gens. Et les rendent récalcitrants. Car qu'advient-il lorsque les gens y sont confrontés ? Ils passent maîtres dans l'art de se soucier le moins possible de ce qui se trame au-dessus de leur tête. 'Pratiquons la politique de l'autruche, la tempête finira pas se calmer.'
Il est difficile de comprendre pourquoi les leaders politiques et les chefs d'entreprise ont si peu conscience de l'immense fossé qui s'est creusé entre eux et leur base. La seule solution consiste à recréer ces liens. Selon le baromètre de confiance Edelman, nos dirigeants doivent surtout « communiquer de manière claire et transparente », « dire la vérité, même si elle est impopulaire » et « communiquer avec les collaborateurs ». En d'autres termes, être honnêtes, ouverts et engagés. Cela peut paraître simple, mais le grand public n'est actuellement pas persuadé que le top management prend des décisions éthiques et morales.
Les résultats opérationnels et financiers ne suffisent plus à susciter la confiance. L'engagement et l'intégrité ont pris plus d’importance. Les CEO doivent devenir des Chief Engagement Officers. Si un CEO doit faire preuve de dynamisme et de vision, sa capacité à capter les signaux, à écouter, à se remettre en question et à établir des relations avec les clients, collaborateurs et autres parties prenantes est tout aussi importante.
(adl)
25 avril 2014Travailler 5 jours sur 7 pour le même patron toute sa vie : ce qui était autrefois la norme est aujourd'hui plutôt l'exception.
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