Développement personnel
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Ne commettez pas la même erreur que Kodak

« Le syndrome Kodak n’est pas qu’un problème d’organisation, il est aussi humain. » Quelles leçons en tirer à titre personnel ?
Qu’ont donc en commun Aspirine, Pampers, Vaseline, Jeep, Bic et Kodak ? Ce sont des noms de marque, qui, à un moment ou l’autre, ont réussi à être utilisés comme noms génériques. Pour l’un d’entre eux, c’est l’heure de la fin.
« Le syndrome Kodak n’est pas qu’un problème d’organisation, il est aussi humain. » Quelles leçons en tirer à titre personnel ?

Dans les années 80 et 90, on n’achetait pas un appareil photo, mais un Kodak. Vous sous souvenez des fêtes où vous juriez ne pas l’avoir emmené pour immortaliser ces « instants Kodak » ?

Ces temps sont définitivement derrière nous. Les actions de Kodak, auparavant cotées à 20$, sont redescendues à un timide 0,36 euro. Cette semaine, l’inévitable est arrivé. Kodak, au bord de la faillite, a demandé la protection judiciaire contre ses créanciers.

Où est l’erreur ?

Comment une entreprise à succès, dont l’histoire remonte à 1880, peut ainsi s’effondrer entièrement à court terme ? Par manque d’innovation. Kodak a complément raté le passage de la photographie analogique au digital. Les chercheurs attribuent l’erreur à une mauvaise stratégie. Kodak a suivi celle, très populaire, de la zone de compétences : exercez, en tant qu’entreprise, uniquement les métiers dans lesquels vous excellez et renoncez à toutes les autres activités.

Pendant que les nouvelles technologies du digital ont complètement changé le marché des appareils photos, ils ont continué à croire que leur maîtrise de la couleur devait les aider à braver la tempête sur le marché. Mais à force de rester obstinément accrochés à leur savoir-faire historique, ils ont fermé les yeux face à la concurrence, celle des smartphones par exemple. Ils n’ont pas voulu prendre le train en marche. Car l’expérience du consommateur a radicalement changé : il vit désormais différemment la photo et la partage librement avec les autres. Facebook n’en est qu’un exemple…

Et vous, dans 10 ans ?

Kodak n’est pas le seul. Beaucoup d’entreprises à succès se débattent avec les mêmes problèmes. Comment faire du bénéfice avec des acquis qui ont porté leurs fruits, mais tout en prenant le temps de se renouveler ?

Et vous dans 10 ans, que ferez-vous ? Avez-vous déjà pensé à ce que sera votre job, où en sera votre carrière ? Vous avez la même question qui se pose dans votre travail. En prendre conscience est déjà une partie de la solution…

« Le syndrome Kodak n’est pas seulement organisationnel, c’est surtout un problème humain », analyse Frederik Anseel, Professeur en psychologie des organisations à l’Université de Gand et chef du groupe de recherche VIGOR. L’auteur américain F. Scott Fitzgerald a très bien résumé la question : « Le summum de l’intelligence, c’est l’habilité à garder à l’esprit deux idées opposées en même temps tout continuant à fonctionner. »

Comment rester productif au travail tout en anticipant les nouvelles tendances ? Par exemple en s’obligeant à acquérir de nouvelles compétences comme si c’était vital. En s’offrant, malgré un agenda chargé, le temps de remettre les choses en question et de réfléchir à de nouvelles manières de travailler.

Ne faites pas l’erreur de Kodak. Renouvelez vos couleurs.

(fa/sc) 

7 février 2012
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