L'IA paiera-t-elle bientôt votre salaire ?

Intéressante mais pas (encore) une priorité

La technologie de l'intelligence artificielle (IA) générative évolue à une vitesse fulgurante et est de plus en plus utilisée au travail. Il s'agit donc d'un système informatique particulièrement intéressant, capable de créer des données uniques à partir de d’informations, de modèles et de structures existants. L’IA permet d'effectuer certaines tâches routinières beaucoup plus rapidement et efficacement.

Selon une étude européenne réalisée par le fournisseur de services RH SD Worx, une entreprise belge sur trois utilise déjà cette technologie. Le département RH adopte également progressivement l'IA et l'apprentissage automatique, même si ce n'est pas encore une priorité pour de nombreux employeurs. Seule 1 entreprise sur 4 l'intègre déjà dans sa gestion des salaires et du personnel.

Celles-ci le font principalement pour travailler de manière encore plus précise et efficace, corriger les anomalies, éviter des erreurs ou des fraudes, classer les employés ou encore valider et analyser les données de manière permanente. Cela permet également de mettre rapidement en œuvre des changements de législation.

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Tout le monde n'est pas encore convaincu

L'IA est dès lors une excellente nouvelle pour de nombreuses entreprises, n’est-ce pas ? Au niveau des employeurs, il existe une certaine réticence à déployer cette technologie. Même si 73% d’entre eux jugent l'IA utile et que 30% pensent qu’elle rendra certains emplois superflus à l'avenir, de nombreuses questions se posent quant à sa réglementation. En d'autres termes, la confiance dans les nombreuses applications de l'IA n'est pas encore très élevée en Belgique - malgré la récente loi européenne en matière d'IA.

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De leur côté, les employés ne sont pas non plus très à l'aise avec cette technologie. La crainte que l'apprentissage automatique et l'IA générative fassent disparaître un grand nombre d'emplois rend 21% d'entre eux soucieux quant à leur avenir professionnel. Ce pourcentage monte même à 32% auprès des personnes manipulant déjà l'IA pendant leurs heures de travail. Le déploiement de l’intelligence artificielle ne doit donc pas toujours être perçu négativement. Les partisans de cette technologie la considèrent plutôt comme un outil et non comme un substitut à un 'vrai' travailleur.

Même dans un département des ressources humaines, il y a peu de chances que vous vous retrouviez du jour au lendemain avec toutes vos questions et documents dans un bureau vide. L'IA ne remplacera jamais un employé RH mais constituera un précieux allié avec lequel collaborer au quotidien.

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(fd/eh)