Les revenus supplémentaires deviendront-ils la nouvelle norme ?

Travailleurs acharnés

Le Belge aime être considéré comme un travailleur acharné. En effet, les personnes exerçant un flexi-job, bénéficiant d'un revenu complémentaire après leurs heures de travail ou d’une rémunération provenant de l'économie de partage ne sont plus une exception.

Les revenus supplémentaires deviennent progressivement la nouvelle norme et, apparemment, cela ne nous dérange pas du tout. Selon l'enquête réalisée par le cabinet d'études de marché iVox et la plateforme de recrutement numérique NOWJOBS, pas moins de 96% des personnes interrogées sont très positives à l'idée de gagner de l'argent supplémentaire.

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Les salariés, les étudiants et les pensionnés ne sont pas les seuls à aimer l'idée de gagner plus d’argent, les employeurs apprécient également de telles démarches. Cette main d’œuvre constitue une solution flexible pour pallier un manque de personnel (temporaire) ou absorber un pic de production. 77% des employeurs interrogés prévoient effectivement d'engager des travailleurs supplémentaires cette année, et 11,5% en ont même prévu d’employer plus de 6 personnes.

CHECK : Avez-vous aussi un deuxième emploi ?

Plus que l’aspect financier

Se voir octroyer une rémunération supplémentaire sur son compte en banque est appréciable mais il n’y a pas que l’aspect financier.

• Quelque 34% des personnes bénéficiant de revenus complémentaires souhaiteraient améliorer leur niveau de vie grâce à cet argent.
• Pour 32% d'entre eux, l'épargne est la principale raison, en particulier chez les salariés de moins de 35 ans. L'épargne est également populaire parmi les étudiants jobistes: 36% d'entre eux exercent un job d'étudiant pendant l'année scolaire. De plus, les chiffres de l'enquête révèlent qu'un tiers des étudiants interrogés aimeraient travailler plus que la limite actuelle de 600 heures par année civile, mais ne le font pas pour éviter les conséquences financières négatives (lire : payer des impôts sur les revenus et l'éventuelle perte temporaire d'allocations familiales).
• Gagner des revenus supplémentaire pour joindre les deux bouts est - heureusement - moins courant qu'auparavant : alors qu'il était de 16% en 2022, il n'est plus "que" de 13% aujourd'hui. Pour la plupart des travailleurs gagnant des revenus complémentaires, il s’agit d’une propre initiative et non d'une nécessité.
• L'aspect social est une motivation importante pour de nombreux travailleurs âgés. Pour les personnes de plus de 55 ans en particulier, un revenu supplémentaire est un excellent moyen de lutter contre la solitude latente et de continuer à contribuer activement à la société. Leur maturité et leur expérience sont souvent appréciées par les collègues et les patrons. Une situation win-win pour les deux parties.
• Un nouvel environnement de travail peut également apporter un regard neuf, un CV rempli de compétences intéressantes et un large réseau de contacts professionnels.

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(fd/eh)