5 conseils cruciaux pour une bonne semaine de travail
Personne n'a jamais 'appris à travailler'. Et pourtant, on attend de nous de délivrer une charge de travail quotidienne.
Le travailleur moyen sait qu'il va devoir travailler plus longtemps mais n'a pas envie de l'admettre et ne le souhaite pour rien au monde. Telle est la principale conclusion de l'enquête menée par le bureau de services RH Securex auprès de 1754 employés.
Celles-ci admettent tout de même être capables de travailler jusqu'à leur 63ème anniversaire alors qu'en 2013 il était question d'un âge de 62 ans. Une tendance marquante est qu'elles ne veulent désormais plus que travailler jusqu'à leurs 60 ans. Chez les personnes dont le niveau de scolarité est le plus élevé, il y a donc une grande différence entre 'vouloir' et 'pouvoir'.
D'autre part, les travailleurs moins qualifiés espèrent être en mesure de travailler jusqu'à leur 61ème anniversaire. Il y deux ans, il était question d'un âge de 62 ans. Cette tendance 'négative' est sans doute due au contenu des fonctions et aux conditions de travail qui sont moins intéressantes pour les personnes moins instruites. Tout comme les personnes les plus qualifiées, elles ne souhaitent travailler que jusqu'à leurs 60 ans.
Il y a deux ans, tant les personnes qualifiées que celles qui l'étaient moins pensaient devoir travailler jusqu'à leur 64ème anniversaire. Alors que les personnes moins qualifiées vont encore dans ce sens, les individus les plus qualifiés se font à l'idée qu'ils devront travailler jusqu'à 66 ans. Cela fait déjà deux années de plus qu'en 2013 mais ne correspond pas encore à l'âge légal de la retraite qui sera bientôt de 67 ans.
La différence entre 'vouloir' et 'pouvoir' est très frappante. L'écart entre l'âge légal de la retraite (bientôt 67 ans) et l'âge auquel les personnes les plus qualifiées veulent (60 ans) et peuvent (63 ans) travailler est interpelant.
"Les employés très instruits pensent qu'ils devront travailler plus longtemps que les personnes moins qualifiées. De plus, ils croient qu'ils sont capables de travailler plus longtemps que les autres. Et pourtant, ils ne le veulent pas. Cette situation est contraire aux croyances populaires, à savoir que ce sont les travailleurs les moins instruits qui souhaitent prendre leur retraite au plus vite", explique Hermina Van Coillie, enquêtrice pour le bureau Securex.
"Le défi se situe donc auprès des personnes les plus qualifiées, surtout au niveau du maintien du désir de travail et de l'engagement au sein de l'entreprise. En fin de compte, cela ne s'avère pas facile car tous les collaborateurs n'ont pas une attitude positive à l'égard des travailleurs plus âgés."
En d'autres termes, le Belge moyen ne se sent pas capable de travailler jusqu'à l'âge légal de la retraite. Cette tendance n'a rien de nouveau. En 2013, il pensait aussi pouvoir travailler jusqu'à ses 62 ans. Cela signifie toutefois que l'écart avec l'âge légal de la retraite a augmenté.
"De nos jours, les travailleurs belges savent qu'ils devront travailler plus longtemps mais ne se sentent pas encore en mesure de le faire", précise Hermina Van Coillie, enquêtrice pour le bureau Securex. "Tant la santé physique que mentale des travailleurs joue un rôle crucial. Cet état d'esprit est dû à une combinaison de facteurs tels que l'insécurité de l'emploi, les problèmes de mobilité, l'intensité du travail, le stress lié aux avancées technologiques, tout cela en combinaison avec une vie privée déjà bien remplie. Augmenter l'âge de la pension est bien évidemment nécessaire mais cela n'assure pas que les employés travailleront obligatoirement plus. Pour travailler 'plus' et 'plus longtemps', les travailleurs doivent être volontaires et pouvoir compter sur le soutien des autorités et du gouvernement. Le 'vouloir' travailler plus longtemps reste le plus grand défi à l'ordre du jour."
Comme en 2013, le travailleur belge ne veut travailler que jusqu'à ses 60 ans alors que l'âge légal de la pension est actuellement de 65 ans en Belgique. Celui-ci sera augmenté en deux vagues et passera à 66 ans en 2025 et à 67 ans en 2030.
Resserrement des conditions de retraite anticipée
Il existe encore une possibilité de retraite anticipée avant l'âge légal de la retraite. Pour cela vous devez vous référer aux critères liés à votre âge ainsi qu'à la durée de votre carrière professionnelle.
Pour les pensions démarrant effectivement et pour la première fois… | Age minimum | Durée de la carrière | Exceptions pour les longues carrières |
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… entre le 01/01/2013 et le 01/12/2013 | 60 ans et 6 mois
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38 ans
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60 ans et carrière de 40 ans
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… entre le 01/01/2014 et le 01/12/2014 | 61 ans
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39 ans
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60 ans et carrière de 40 ans
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… entre le 01/01/2015 et le 01/12/2015 | 61 ans et 6 mois
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40 ans
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60 ans et carrière de 41 ans
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… entre le 01/01/2016 et le 01/12/2016 | 62 ans
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40 ans
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60 ans et carrière de 42 ans ou 61 ans et carriere de 41 ans
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… entre le 01/01/2017 et le 01/12/2017 | 62 ans et 6 mois
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41 ans
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60 ans et carrière de 43 ans ou 61 ans et carriere de 42 ans
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… entre le 01/01/2018 et le 01/12/2018 | 63 ans
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41 ans
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60 ans et carrière de 43 ans ou 61 ans et carriere de 42 ans
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A partir du 01/01/2019 | 63 ans
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42 ans
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60 ans et carrière de 44 ans ou 61 ans et carriere de 43 ans
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Source : Securex
Mesures transitoires
Voilà ce à quoi un employé qui, à la fin de l'année 2016, remplit les conditions de retraite anticipée doit s'attendre même s'il ne souhaite pas directement prendre sa pension. En revanche, pour un employé âgé de 59 ans en 2016, l'âge de la retraite anticipée ne peut différer que d'un an maximum par rapport aux conditions qui seraient valables si la réforme n'avais pas été appliquée.
Régime de chômage avec complément d'entreprise (retraite anticipée)
Le 1er janvier 2015, les conditions d'âge liées au régime de chômage ont augmenté de deux ans (RCC – prépension). L'âge relatif à l'octroi du chômage avec complément d'entreprise est également passé de 60 à 62 ans, entraînant ainsi tout le monde à rester plus longtemps actif. Le rêve des salariés belges d'arrêter de travailler à 60 ans n'est donc plus vraiment d'actualité…
Pour faire passer plus facilement la pilule, les différents secteurs avaient la possibilité, jusqu'au 30 juin 2015, de clôturer leurs conventions collectives selon les conditions basées sur un âge de 60 ans. De nombreux secteurs ont donc profité de cette occasion.
Les travailleurs des commissions paritaires ayant signé ces conventions collectives peuvent donc bénéficier du chômage avec complément d'entreprise tout en remplissant certaines conditions spécifiques.
Les secteurs les plus concernés par ces mesures sont les suivants :
(eh/jy)
6 janvier 2016Personne n'a jamais 'appris à travailler'. Et pourtant, on attend de nous de délivrer une charge de travail quotidienne.
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