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Les normes environnementales plus strictes rendent le travail des techniciens en refroidissement plus complexe

"Nous nous retrouvons tous les jours au café dans le cadre de notre travail" (Danny Roothans, technicien en réfrigération pour l’entreprise Revelard).
Grâce à eux, vos bières sont toujours bien fraîches... Les techniciens en réfrigération écument les entreprises du secteur de l’Horeca pour placer ou réparer leurs installations. "Nous nous retrouvons tous les jours au café dans le cadre de notre travail", explique Danny Roothans en rigolant. Cela fait 29 ans qu’il travaille pour la société Revelard Refrigeration à Edegem. Nous pensons qu’il s’agit d’un excellent travail. "Effectivement", nous répond Danny Roothans. "Bien que tout soit devenu beaucoup plus complexe en matière de normes environnementales. Nous devons passer un examen tous les x ans."

L’entreprise Revelard Refrigeration compte quarante années d’expérience en matière de production, d’installation et de placement d'installations de refroidissement pour des clients professionnels du secteur de l’horeca. "Il y a une différence avec les techniciens en réfrigération actifs dans l'industrie", poursuit Danny Roothans. Quatre catégories de certificats sont délivrées en fonction des activités que l'ingénieur en réfrigération souhaite effectuer sur des installations contenant des gaz à effet de serre fluorés ou des substances qui appauvrissent la couche d'ozone.

"Un technicien titulaire d'un certificat de catégorie 1 peut effectuer tous les travaux (installation, réparation, maintenance, récupération, vérification des fuites et mise hors service), et ce quel que soit le contenu du fluide frigorigène. La catégorie 2, dans laquelle nous nous trouvons, est limitée aux installations de refroidissement contenant jusqu'à 3 kg de réfrigérant. Voilà pourquoi la plupart des gens optent pour la catégorie 1 car elle offre plus de possibilités et d'opportunités", explique notre expert en la matière.

"Les techniciens en réfrigération sont également très recherchés. Souvent, ils sont déjà embauchés par une grande entreprise avant même d’avoir obtenu leur diplôme. Pour une petite entreprise, il est donc parfois difficile d'attirer de nouveaux talents, et ce même s’il existe de nombreuses formations pour devenir technicien en réfrigération", affirme Danny Roothans.

Examen

Il exerce ce métier depuis 29 ans. "Je n’avais pas étudié pour devenir technicien en refroidissement. En revanche, si vous comprenez vite ce que l’on vous dit et que vous avez l’envie de travailler, vous pouvez vous faire une place dans le secteur. Il est vrai que les normes et les lois environnementales deviennent de plus en plus strictes et cela ne nous facilite pas la tâche. En tant que technicien de refroidissement, vous devez être à jour en matière de législation et de compétences. Nous suivons chaque sommet climatique avec beaucoup d’intérêt car ils peuvent impliquer des changements au niveau des méthodes de travail et des équipements. Pensons notamment au démantèlement d'anciennes installations ou au transport et au traitement des frigorigènes qui doivent être collectés, disséqués et répertoriés en toute sécurité."

"Nous devons également passer un examen théorique et pratique tous les x ans pour conserver notre expertise et notre certificat. Ce n’est pas un simple "test". L'examen comprend 150 questions sur la législation et 350 questions pratiques. Bien que nous n'utilisions que 20 à 25% de la matière dans la pratique, nous devons en maîtriser la totalité", affirme-t-il.

Contact social et liberté

Cela n’empêche pas Danny Roothans de trouver son travail amusant et stimulant. "Après tout, je ne connais pas grand monde qui passe toutes ses journées de travail au café", dit-il en rigolant. "Nous avons beaucoup de contacts sociaux, nous parcourons l’ensemble du pays et nous disposons d’un certain degré de liberté pour organiser notre travail. Nous devons juste nous assurer que notre liste de tâches soit achevée en fin de journée. Des interventions urgentes peuvent toujours survenir en cours de route mais, la plupart du temps, nous savons au plus tard la veille quel sera notre planning du lendemain. Nous commençons toujours vers 7h30-8h00 et terminons généralement vers 16h30-17h00, à moins qu’une urgence ne vienne jouer les prolongations."

"Nous travaillons généralement pour le compte de brasseries ou de marchands de boissons, principalement dans les provinces d'Anvers et du Brabant flamand mais aussi ailleurs en Belgique. Nous sommes souvent actifs près de la côte." Outre les installations et les réparations, de nombreux travaux préparatoires tels que l'arpentage et la planification sont nécessaires. "Nous nous rendons sur place pour tout mesurer et notons les souhaits du client. Nous assistons ensuite aux réunions de chantier pour aider à élaborer les plans. Nous allons généralement plus loin que les entreprises qui ne fournissent que des installations standard. En collaboration avec le client, nous examinons les possibilités, à la fois en termes d'installation, de matériel et d'exécution", conclut Danny Roothans.

(eh/ll)

19 mars 2019

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