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Les entreprises de construction investissent dans les talents techniques

"Il faut gagner la confiance des gens. Etre chef de chantier est synonyme de caisse de résonance" (Mathieu Delaere, gestionnaire de chantier et conseiller en prévention).
Le nombre de profils recherchés dans le secteur de la construction est infini. Un segment moins connu est celui des talents travaillant dans des entreprises spécialisées en techniques de fondation et de bâchage. La société Votquenne Foundations SA, basée à Courtrai et ayant une filiale à Trazegnies, est constamment à la recherche de nouveaux collaborateurs. Jobat a interviewé un de ses gestionnaires de chantier ainsi qu’un machiniste.
"Il faut gagner la confiance des gens. Etre chef de chantier est synonyme de caisse de résonance" (Mathieu Delaere, gestionnaire de chantier et conseiller en prévention).

Après avoir obtenu son baccalauréat en architecture, Mathieu Delaere (27 ans) s'est retrouvé dans une position de luxe : il avait le choix entre trois offres d'emploi. Il a opté pour Votquenne Foundations, après en avoir rencontré le manager. Un autre facteur était que le travail comportait de nombreux défis. Notamment au niveau des techniques de fondation qui n'étaient pas couvertes par la formation qu’avait reçu Mathieu.

Tâches multiples et variées

Mathieu travaille désormais depuis trois ans en tant que chef de chantier et conseiller en prévention. Ses chantiers sont situés dans les provinces de Flandre occidentale, de Flandre orientale, d'Anvers, de Bruxelles et il lui arrive de temps en temps de se rendre dans le Limbourg et à Liège.

"Je suis responsable de la préparation, de la mise en place et du suivi d'un projet. Le bon déroulement des différentes étapes et le contrôle de la qualité font partie de mon travail. Tout cela sans perdre de vue les horaires pointilleux car la livraison 'juste à temps' est l'un de nos grands atouts. De plus, lors de l'exécution d’une mission, je prends contact avec le clients, les sous-traitants et les fournisseurs pour mener à bien le projet."

Chef de projet comme prochaine étape de carrière

Est-il évident de savoir que l’on va devenir chef de chantier juste après avoir décroché son diplôme ? "En fait, j'ai immédiatement été accepté dans l’entreprise et j’ai pu y tisser des liens avec tous les employés. Je me suis rendu compte que j’avais beaucoup à apprendre mais que je pourrais évoluer rapidement. Il faut gagner la confiance des gens. Etre chef de chantier est synonyme de caisse de résonance", explique Mathieu Delaere.

Votquenne Foundations attache également une grande importance à la sécurité. Les ouvriers et les employés suivent les formations nécessaire à ce sujet. Il y a encore beaucoup de possibilités de carrière pour Mathieu Delaere. "Une prochaine étape consiste à devenir chef de projet. L'entreprise en est au courant, ce qui me permet de me sentir soutenu au niveau de mes ambitions."

Via l'électromécanique dans le secteur de la construction

Son collègue Jurgen Lammens (34 ans), qui a suivi une formation en électromécanique à Torhout, a toujours eu un intérêt plus que prononcé pour l'industrie de la construction. Jurgen a rapidement pu travailler chez un employeur où il effectuait souvent des jobs d’étudiant et il a ensuite trouvé du travail dans une entreprise de fondations.

"J'ai d'abord travaillé comme assistant puis comme machiniste. Il y a quelques années, j’ai transité vers Votquenne Foundations où j'ai été immédiatement employé comme machiniste. Je fais en sorte que l’efficacité soit de mise en collaboration avec la direction de chantier et, dans la mesure du possible, je soutiens les hommes sur le terrain.

"Jurgen a suivi une formation de base en sécurité ainsi que les modules 'travailleur fondation profonde' et 'machiniste fondation profonde' organisés par l’ABEF (Association belge des Entrepreneurs de Fondation).

Persévérance requise

Bien que le travail demande souvent l’exécution des mêmes tâches, Jurgen trouve que la variation au niveau des chantiers est plutôt agréable. "Un jour, nous fixons des poteaux dans une zone industrielle, le lendemain nous sommes actifs au beau milieu d'une ville. En raison de la variété des lieux, le travail n’est jamais ennuyeux". Jurgen est enthousiaste à propos de son travail et conseille aux jeunes de saisir des deux mains les opportunités dans le secteur de la fondation. "Vous devez avoir une certaine persévérance car vous commencerez à travailler tôt et devrez vous déplacer aux quatre coins de la Belgique. En échange, vous évoluerez dans un environnement fascinant, serez bien rémunéré et votre travail sera reconnu à sa juste valeur."

Prime d'application pour les nouveaux candidats

Votquenne Foundations ne trouve pas toujours facilement les bons candidats. Un bonus de candidature devrait permettre d’y remédier.

Votquenne Foundations a été fondée en 2006 par Bart Cloet. Avec la création de VQ Logistics sprl, de Revyson sprl et l'acquisition de la société AVyncke, la société emploie aujourd'hui 35 travailleurs et 12 employés.

Nous sommes constamment à la recherche de nouveaux profils, affirme Michelle Vanhove, directrice du personnel. "Récemment, nous avons lancé un bonus d'application pour motiver nos propres employés à trouver de nouveaux candidats. Après tout, une étude montre que 30% de notre main-d'œuvre actuelle est arrivée par des employés travaillant dans l’entreprise ou par le bouche à oreille. Voilà pourquoi nous avons décidé de dédier une partie de notre budget à nos employés", explique Michelle Vanhove. Le principe est simple : lorsque la personne qui a postulé grâce à vous travaille depuis au moins un an, vous recevez le bonus. "C'est un système qui fonctionne bien : nous avons déjà engagé trois nouveaux employés dans un laps de temps relativement court."

(eh/jy)

24 novembre 2017
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