4 questions cruciales au sujet des jobs d'étudiant
Un membre de votre famille est étudiant ou vous souhaitez en recruter un pour votre entreprise ? Qu'est-ce que vous pouvez faire et ne pas faire ?
L'intimidation au travail est composée de trois catégories de personnes : les victimes, les agresseurs et les 'spectateurs'. Roelie Mulderk, effectuant actuellement un doctorat au sein d'une université hollandaise, a effectué des recherches sur le groupe des 'spectateurs'. Elle a examiné les émotions qui leur traversaient l'esprit lorsqu'ils constataient une intimidation et l'effet que cela avait sur leur volonté d'aider ou non la personne intimidée.
Si les 'spectateurs' n'aident pas leurs collègues, cela provient d'un sentiment de colère ou de peur. De la colère parce qu'ils se sentent coupables de l'intimidation envers la victime. De la peur parce qu'ils craignent eux-mêmes d'être intimidés.
Les victimes peuvent faire face de plusieurs façons à l'intimidation : soit elles répondent avec assurance, soit elles évitent leurs agresseurs. Mulder constate que les 'spectateurs' ont généralement plus de considération pour la victime qui s'affirme que celle qui évite. Cela ne mène toutefois pas à une plus grande volonté d'aider la personne. Ils pensent que la victime assertive sera capable de gérer la situation par elle-même et ne lui viennent pas en aide.
Si une victime réagit au travers de l'ignorance, les 'spectateurs' se disent qu'elle est responsable de la situation et sont également moins enclins à lui venir en aide. Le mécanisme de type 'c'est bien fait pour toi' semble apparaître dans de nombreuses expériences menées par Mulder.
Comme l'intimidation est de plus en plus considérée comme une faute de la part de la victime, les 'spectateurs' féminins font preuve de moins de compassion. Leurs homologues masculins sont quant à eux très en colère. Ces deux situations font que tant les hommes que les femmes sont moins enclins à aider les victimes.
Un autre aspect présent dans l'intimidation est la 'stigmatisation associative'. Les 'spectateurs' ont peur de se mettre du côté de la victime par crainte d'y être assimilés. La soumission de la victime n'a donc aucune influence sur leur comportement.
Les coûts relatifs à l'intimidation au travail sont considérables et les conséquences peuvent être destructrices pour les victimes. Mulder recommande vivement d'en tenir compte et d'accorder une importance particulière au mécanisme du 'C'est bien fait pour toi' qui n'est pas toujours visible.
Si les 'spectateurs' sont conscients de leur colère ou de leur peur et des conséquences que cela peut avoir pour la victime, ils seront peut-être plus enclins à intervenir pour la sauver.
"Penser que cette colère et cette peur ne mènent à rien est une chose, mais personne ne mérite d'être intimidé", déclare l'enquêtrice Roelie Mulder. Celle-ci recommande aux organisations de mieux garantir que les collègues aient suffisamment confiance en eux pour aider les victimes. La présence d'une personne de confiance au sein de l'entreprise peut aider certaines personnes à se confier plus facilement.
"La clé pour aborder un intimidateur adulte est de demander à une personne hautement placée dans la hiérarchie d'entrer en action. Il est toutefois crucial de s'en tenir aux faits et de ne pas laisser place aux émotions. Il est aussi important de rester fort et de tenir tête à l'agresseur", déclare Jill Brooke, experte en intimidation entre personnes adultes. Celle-ci a écrit l'ouvrage 'The Need to Say No: How to Be Bullish and Not Bullied' qui traite de la manière dontt il faut se comporter à l'égard de soi-même et des intimidateurs. Le site internet www.assertief.nl contient également beaucoup d'informations au sujet de l'assertivité et de l'intimidation sur le lieu de travail.
"Acceptez la situation telle qu'elle est et n'essayez pas de la fuir", voilà la première chose que conseille le psychologue Gary Namie. Il se peut que vous ne soyez tout simplement pas au courant de l'intimidation parce que cela vous semble inimaginable qu'une telle situation se produise encore entre personnes adultes. Cela arrive malheureusement souvent, et il est préférable de savoir quand vous (ou un collègue) êtes concerné et d'admettre qu'il y a un problème.
"Le silence est synonyme de parole", déclare l'experte en intimidation Jill Brooke. Celle-ci veut dire que, même si vous ne parlez pas, votre comportement en dit long sur votre situation. Vous vous dites que cela passera et que l'agresseur continuera à tracer son chemin. Ce n'est pas de la sorte que vous améliorerez la situation. "Si vous ne parlez pas à haute voix de l'intimidation, vous n'obtiendrez jamais les résultats escomptés et resterez une victime le restant de vos jours."
Lorsque vous vous exprimez, évoquez des faits. Prenez des notes dans un carnet pour vous souvenir exactement de ce que votre agresseur a dit ou fait. Cela vous sera d'une grande utilité quand vous irez trouver un supérieur, un ami ou un collègue pour parler de la situation. S'il est question de démarches juridiques ou politiques, ces faits (documentés) sont d'une importance capitale. En vous en tenant à des situations concrètes, vous parviendrez aisément à signaler l'intimidation. Vous n'irez pas 'pleurnicher' auprès de vos collègues mais disposerez d'éléments concrets et percutants.
"L'exclusion sociale fait en sorte que l'intimidation est extrêmement dévastatrice", explique le psychologue Namie. Assurez-vous de ne jamais vous retrouver seul. Peut-être connaissez-vous d'autres victimes du même agresseur ou d'un autre bourreau ? Soyez soutenu par vos amis ou collègues qui sont contre l'intimidation. Votre force sera décuplée et vous vous sentirez d'autant plus fort.
De plus, si vous forcez votre employeur à agir contre cette problématique, il y aura plus de chances que des mesures soient entreprises pour éradiquer la situation. Plaidoyez ensemble pour une politique anti-intimidation, même si ce n'est pas toujours agréable à admettre. A l'avenir, cela aidera les victimes à sortir de l'ombre et permettra de punir les agresseurs.
Vous vous sentez visé ou avez l'impression d'être la prochaine victime sur la liste des agresseurs ? Adressez-vous à votre supérieur ou au chef du personnel. Ces personnes sont responsables de l'intimidation au travail. Vous pouvez également conseiller à vos collègues victimes de s'adresser à une personne de confiance ou à un conseiller en prévention.
Les agresseurs ressentent la peur. Arrêtez d'avoir peur, cessez de culpabiliser et faites en sorte que les bonnes personnes soient punies : vos agresseurs.
(eh)
11 février 2019Un membre de votre famille est étudiant ou vous souhaitez en recruter un pour votre entreprise ? Qu'est-ce que vous pouvez faire et ne pas faire ?
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