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Les 8 principales causes de faillite

En 2013, la Belgique a battu son triste record du nombre de faillites. Plus de 12.300 entreprises ont mis la clef sous le paillasson, une hausse de 11 % par rapport au précédent record de 2012.
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La faillite est déclarée par le tribunal de commerce, lorsque le commerçant a cessé ses paiements de manière persistante et/ou lorsqu’il présente de sérieux problèmes de crédit. C’est alors le curateur qui s’occupe de gérer ses marchandises et ses biens et qui communique le verdict du tribunal aux créanciers. Une fois toutes les créances traitées, le curateur procède à la liquidation de la société.

Pourquoi en arrive-t-on là ?

1. La crise, synonyme d’une réduction de la demande

Nul ne s’étonnera d’entendre citer la crise comme première raison des faillites enregistrées en Belgique. Elle est longue, nous n’en sortons toujours pas, les dépenses sont au plus bas, que ce soient celles des ménages comme celles des pouvoirs publics. Ce qui agit sur le niveau de la demande en produits et en services, et donc sur les revenus des entrepreneurs et des commerçants.

2. Peu d’anticipation sur les changements du marché

Mais la crise n’est pas la seule raison. Entreprendre c’est aussi prendre des risques et anticiper les évolutions – voire la stagnation persistante – du marché, disent certains. A l’entrepreneur donc de pressentir les nouveaux besoins, d’identifier de nouveaux débouchés. Après tout, il y a bien quelque chose qui reste en croissance, comme la vente de produits sur Internet…

3. Mauvaise gestion des fonds de roulement

Selon plusieurs curateurs, nombre d'entrepreneurs en faillite n’ont pas fait preuve de la vision financière la plus basique qui soit, comme le suivi des paiements entrants et sortants. Or le fonds de roulement est un élément financier important pour une entreprise. Un entrepreneur responsable devrait relancer à temps le paiement de ses factures en souffrance.

4. Les banques de plus en plus frileuses

Couvrir un manque de liquidités, peu de banques sont prêtes à le faire. De moins en moins d’ailleurs. Il est donc essentiel d’éviter les coûts trop élevés, et les frais fixes doivent être réduits au minimum également. Afin de pouvoir réagir en cas de besoin. Les stocks sont un problème bien connu : ils encombrent l’espace et plombent les finances. Une fois vieillie, la marchandise perd de sa valeur, il faut ristourner pour la vendre, donc diminuer ses bénéfices etc.

5. De mauvaises décisions

Et puis des erreurs de gestion attendent notre entrepreneur au tournant. Des décisions qui ne s’avèrent pas opportunes peuvent aggraver la situation et porter à conséquence.

6. Ne pas licencier les fidèles collaborateurs

C’est l’un des postes de frais majeurs et qu’il convient de pouvoir réduire également. Or humainement parlant, on hésite souvent à se séparer d’un collaborateur. Encore moins lorsqu’il s’agit d’un bon élément. Pourtant, ce poste influe sur la pérennité de l’entreprise.

7. Faillite subie

Les fraudes seraient en hausse dans notre pays. Hélas, les faillites d’entreprises peu scrupuleuses ont des répercussions en chaine. Les entreprises clientes mettent à mal la santé de leurs fournisseurs, les laissant sur le carreau avec leurs commandes ou avec des factures impayées, à court de liquidités et bien souvent en difficultés. Cette tendance de faillites en cascade est encore plus marquante en période de crise. Autre cas de faillite que peut subir un entrepreneur pour un motif tout à fait extérieur à sa gestion : une entreprise se voit happée dans le mouvement de faillite d’autres entreprises du groupe, de la société mère par exemple.

8. Arrêt – temporaire - des activités

Cas bien plus malheureux encore, l’entrepreneur est en incapacité de travail. Souvent, cela peut tourner en faillite. Même scénario catastrophe en cas d’incendie ou de vol : une inactivité trop longue peut mettre en péril la santé de l’entreprise.

Source : le blog de Patrick Van der Avert, Manager Coporate Communications & Marketing chez Atradius 

21 février 2014
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