Avoir le bon diplôme n'est plus indispensable
De nos jours, les entreprises adoptent une approche assez flexible pour répondre à la grave pénurie de travailleurs sur le marché de l’emploi.
Chaque année, environ 35.000 Belges quittent notre pays. "Ce sont surtout des personnes dotées d'un diplôme de l'enseignement supérieur", déclare David Van Wynsberghe, membre de l'asbl "International Contacts" et organisateur des journées internationales de l'emploi.
"Il s'agit principalement d'ingénieurs, étant donné qu'un certain nombre d'entreprises belges (Besix, CFE, ABInbev,…) sont actives à l'étranger et en ont un besoin permanent. Le secteur du tourisme est aussi fort concerné car les Belges sont doués dans la pratique des langues étrangères, et enfin l'entrepreneuriat compte beaucoup de candidats prêts à s'expatrier hors de nos frontières."
"En général, l'expérience acquise à l'étranger et toujours très appréciée par les futurs employeurs, et ce même pour les fonctions moins 'prestigieuses'. Les personnes voulant atteindre une position importante doivent souvent d'abord acquérir une première expérience à l'étranger."
Cela peut aller du "simple" fait de vouloir trouver un emploi (étant donné la situation économique actuelle) à l'envie d'évoluer dans un environnement plus favorable au développement intellectuel (la Silicon Valley aux Etats-Unis,…).
Le fait que les Etats-Unis, le Luxembourg et la Suisse figurent dans le top 10 des destinations est étroitement lié à la réputation de centre d'affaires qu'ont ces pays.
Meilleure qualité de vie, présence d'espaces verts, plus de soleil, mais ce n'est pas tout. De plus en plus de Belges décident de vivre à l'étranger dès qu'ils sont pensionnés.
Des avantages fiscaux pour les personnes physiques ou les entrepreneurs, la préférence pour une autre culture ou religion sont des raisons motivant l'envie de s'installer à l'étranger.
Lors de la "semaine de la mobilité internationale" et des "journées européennes et internationales de l'emploi", l'asbl "International Contacts" a publié un recueil de données et de statistiques liées à la mobilité internationale des Belges.
Celle-ci est en vogue depuis quelques années. En 2007 par exemple, ce sont quelque 45 615 Belges qui ont quitté le territoire, tandis que 36 484 y sont revenus. Le solde migratoire était donc de 9131 personnes.
Ces dernières années, la migration des Belges a toujours été négative. En effet, plus de personnes quittent notre pays. En 2012 par exemple, 35 409 personnes ont quitté le pays tandis que 24 403 ont décidé d'y rentrer.
Sources : Classification par pays des 381 452 Belges vivant à l'étranger en 2012 - Asbl "International Contacts" - Groupe d'étude de démographie appliquée de l'Université Catholique de Louvain.
L'augmentation du nombre de Belges décidant d'émigrer au Maroc ou en Turquie est frappante. Ces deux pays font à présent partie du top 20. Les BRIC sont également prisés : Brésil (près de 4 000 Belges), Russie (500), Inde (800), Chine (1500). Les Emirats arabes unis comptent également 2 342 Belges sur leur territoire.
Dans certains pays, il y a une proportion plus élevée de femmes : Italie (62%), Grèce (59%) et Turquie (54%). Bien sûr, la tendance est inversée dans d'autres pays comme la Thaïlande (71% d'hommes), le Vietnam (70%) et les Philippines (64%).
Selon le ministère des Affaires étrangères, le nombre de Belges identifiés comme résidents à l'étranger a augmenté de 25% entre 2002 et 2012 (de 295 299 à 381 452 personnes). Mais ces chiffres pourraient être encore bien plus élevés. Le GEDAP (groupe d'étude de démographie appliquée à l'Université Catholique de Louvain) estime le nombre de Belges vivant à l'étranger à 500 000, soit près d'un Belge sur vingt. Cette estimation est basée sur une comparaison entre les chiffres du ministère des Affaires étrangères et ceux de l'ONU.
(EH)
Sur le site www.internationalcontacts.org, vous trouverez une liste d'emplois vacants auprès d'institutions internationales opérant à l'étranger, ainsi qu'une série d'informations utiles à toute personne souhaitant partir vivre à l'étranger.
5 novembre 2014De nos jours, les entreprises adoptent une approche assez flexible pour répondre à la grave pénurie de travailleurs sur le marché de l’emploi.
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