Les 5 secrets tout simples des femmes à succès
Joanna Barsh travaille pour le cabinet de consultants McKinsey & Co. Elle a interviewé les femmes les plus brillantes pour connaître les secrets de leur réussite, qu’elle a consignés dans un livre ‘Centered Leadership’. Lever de rideau sur 5 secrets tout simples
Il ne faut pas aller chercher loin la recette du succès. Les femmes qui réussissent mettent en œuvre des plans tout simples à la portée de toutes. Prendre quelques minutes pour partager leurs secrets infaillibles vous fera avancer sans doute à grands pas et vous fera voir votre travail autrement…
- Le sens
Donner du sens à ce qu’on fait est le meilleur moyen d’être motivé dans son travail. Et si l’on est satisfait, on travaille mieux et produit plus de résultat. Certaines atteignent même une certaine forme de transcendance, en bref elles n’on plus conscience qu’elles travaillent, elles le font sans même y penser. On a alors l’impression que tout ce qu’on entreprend se fait tout seul. On avance pas à pas, en gardant le cap sur ses rêves… Facile non ?
- Le positionnement
Il suffit de savoir quel clan vous préférez : rejoindre les pessimistes ou les optimistes. Cela va conditionner la façon dont vous exprimez votre talent au travail. Pourquoi c’est essentiel pour les femmes ? Car selon une étude citée dans The Female Brain de Louann Brizendine, la gente féminine serait deux fois plus sujette aux dépressions…
SI vous êtes optimiste, vous ferez fi du moindre souci dans votre environnement et poursuivrez ou modifierez votre route en conséquence, mais toujours concentrée sur votre cap final. Si vous êtes pessimiste par contre, vous allez travestir la réalité et prendre toutes les bonnes ou mauvaises excuses pour ne pas livrer le meilleur de vous-même, souvent inconsciemment.
Alors travaillez là-dessus ! La bonne nouvelle si vous constatez que vous êtes plutôt dans les rangs des pessimistes, c’est que vous pouvez faire rapidement des progrès.
1er exercice : Une réunion ne n’est pas déroulée comme prévu et vous en sortez avec un malaise ? N’en faites pas tout un plat. Détendez-vous ! Oubliez-la un moment, et lorsque vous serez revenue au calme, objectivez les évènements. Parlez-en éventuellement à des proches collègues et identifiez les points que vous pouvez améliorer. Passez à l’action, mais sans stresser.
- Le sponsor
Pour avancer plus vite, trouvez-vous un sponsor : quelqu’un qui vous livrera ses conseils bien sûr mais qui en plus se battra pour vous donner un coup de pouce au bon moment, pour vous aider à réaliser ce que vous désirez…
Cela ressemble à quoi, concrètement, un sponsor ? C’est un ou une collègue qui a plus d’expérience que vous par exemple, qui est enclin à conseiller mais que vous sentez capable de faire plus. Regardez autour de vous, cela doit bien exister. Quand vous avez trouvé votre proie, approchez-la en captant son attention, vous multipliez les contacts et vous vous arrangez pour sortit du lot à ses yeux.
Si si, c’est possible !
Mais comment ? Vous pouvez adopter l’attitude que vous attendez que l’on adopte envers vous. Il suffit de trouver un plus jeune que vous et de vous exercer à le sponsoriser. Vous verrez, on va vous remarquer ainsi, cela donnera sans doute envie de faire pareil avec vous !
- L’engagement
Pour paraître engagé, il ne suffit pas de passer des heures et des heures derrière votre écran pour montrer que vous en faites plus que les autres, en espérant être remarqué.
Le véritable engagement consiste à donner le meilleur de soi-même, et donc à s’impliquer dans son travail. Mais c’est aussi savoir prendre des risques. C’est accepter de sauter dans l’inconnu, de sortir de votre zone habituelle d’intervention.
Shona Brown, une vice-président de Google interrogée par Joanna Barsh, utilise l’image du ski hors-piste pour illustrer sa perception de l’engagement. «J’adore le moment où l’on file droit vers un rocher qui va nous propulser dans les airs, sans connaître l’endroit où l’on va atterrir. Je sais que je suis en train de vivre un moment inoubliable. J’ai confiance en mon destin».
- L’énergie
Faut-il faire comme 60% des cadres supérieurs qui travaillent plus de 50 heures par semaine ? Même sans arriver à ce quota, les femmes, en tout cas, ont besoin d’énergie aussi. Elles ont des charges familiales et logistiques à assumer lorsqu’elles reviennent à la maison.
Où la trouver ? Leur travail ne doit pas être épuisant, mais au contraire énergisant ! Toute l’astuce est là. C’est le ‘flow’ tel que le décrit Mihaly Csikszentmihalyi, un psychologue hongrois. C’est l’état dans lequel on est lorsqu’on est entièrement immergé dans son activité, et que ce moment vécu recharge nos batteries.
Extrait de son ouvrage Vivre – La psychologie du bonheur : «C’est ce que ressent le navigateur quand le vent fouette son visage, c’est le sentiment d’un parent au premier sourire de son enfant. Pareilles expériences intenses ne surviennent pas seulement lorsque les conditions externes sont favorables. Ces grands moments de la vie surviennent quand le corps ou l’esprit sont utilisés jusqu’à leurs limites dans un effort volontaire en vue de réaliser quelque chose de difficile et d’important.»
  
Alors, maintenant, si vous êtes un homme, vous savez si vous pouvez appliquer ces préceptes tout simples. Les femmes ont la maternité et tout ce qui s’en suit pour drainer leur énergie. Et vous, vous avez peut-être trouvé autre chose ?
Sources : les affaires.com
(sc)
   
24 mai 2011