Déterminez votre bonheur au travail : 6 conseils
Que faire si vous trainez les pieds le matin en allant au bureau et que vous effectuez votre travail à contrecœur ?
Les êtres sociaux que nous sommes choisissent souvent la réponse la plus socialement souhaitable. En anglais, il y a une belle expression pour décrire ce phénomène : 'the disease to please' ou la maladie de plaire. La conséquence est que nous nous mettons nous-mêmes en difficulté.
Mais que pouvons-nous y faire ? Nous avons tous vécu cela et voulons éviter que notre interlocuteur se sente mal à l’aise. Dire non sans heurter les autres demande un minimum d’entraînement. Il y a cependant des moyens appropriés pour contourner les invitations indésirables ou les missions impossibles.
Développez à présent les stratégies suivantes :
Pour autant que l’on ait une excuse raisonnable, il est relativement simple de dire non. C’est pour cela qu’il est préférable de réfléchir à l’avance aux raisons que vous pourriez invoquer pour justifier un refus. Vous pouvez par exemple décréter par vous-même que vous travaillez deux jours par semaine plus tard que 18h ou déciderez d’aller au bistrot une fois par semaine.
Econduisez directement celui qui vous adresse sa demande, sans trop de palabres : "Non, cela ne sera malheureusement pas possible." Ensuite, taisez-vous. Dites-le gentiment mais fermement. Si l’autre personne insiste, c’est elle qui passera pour une enquiquineuse, pas vous. Vous n’êtes nullement obligé de fournir une explication à qui que ce soit. 'Ce n’est pas possible' suffit amplement.
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Un non bref est de loin le plus efficace. Si vous dites peut-être, c’est que vous doutez. Et celui qui doute prête le flanc à la manipulation. Un non est suffisant, inutile d’ajouter "je pense", ou "j'imagine".
N’inventez pas de faux arguments, et ne fournissez pas des excuses trop développées ou trop compliquées. Il est parfois préférable d'avouer. Un refus honnête est un bon refus. Il vaut mieux un non embarrassé qu’un non malhonnête. L’autre personne vous comprendra mieux dans ce cas-là. Si vous répondez par la négative avec une certaine timidité, on vous laissera peut-être plus facilement tranquille.
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Ce n’est pas la meilleure stratégie car vous pourriez recevoir le boomerang en retour, mais cela aide. "Pouvez-vous me le demander plus tard, s’il vous plait ? Je ne peux pas vous répondre là tout de suite". "Ne le faites pas sur un ton prometteur qui laisserait trop d’espoir. Enoncez juste un fait : vous ne pouvez vraiment pas y répondre maintenant. Cette tactique aide les plus timides à trouver la force de formuler une réponse négative".
Si quelqu’un vous pose la question, la devise 'il n’y a rien de personnel' fonctionne raisonnablement, voire même très bien. 'Merci pour la question mais je ne peux accéder à votre requête, je ne le fais pour personne.' L’autre aura difficile à riposter à ce genre de réaction.
Soit vous ne pouvez rien y faire, soit vous ne voulez pas, peu importe si vous proposez vous-même une alternative. 'Non, ce n’est pas possible mais je peux en revanche vous proposer ceci…' Posez ainsi vos limites. Vous déplacerez le problème de façon magistrale. Ce sera désormais l'autre qui devra apprendre à dire non.
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Il est également possible de formuler une réponse négative en positivant. 'Un tout grand merci pour votre proposition et votre geste, mais je ne peux vraiment y donner suite.' Vous avez donc plus ou moins neutralisé l’autre, qui plus est en le remerciant. Généralement, il n’insistera plus par la suite.
Pas sympathique du tout, mais cela s'avère parfois inévitable. Vous pouvez faire passer votre non comme s’il ne venait pas de vous mais de quelqu’un d’autre.
Vous n’êtes pas toujours obligé de répondre. Certainement pas aux coups de fil ni aux e-mails intempestifs. Pour certaines personnes ayant du mal à dire non, ignorer quelqu’un n’est certes pas facile mais est parfois l'option la plus appropriée. Même si cela peut paraître impoli dans certains cas, il s'agit parfois de la moins mauvaise solution.
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(EH) (SC)
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