Comment répondre à la question "Combien voulez-vous gagner ?" lors d’un entretien ?
Parmi toutes les questions qui peuvent vous être posées au cours d'un entretien d'embauche, celle concernant vos attentes salariales est souvent inévitable.
Un manager belge sur 4 prétend que ceux-ci ont augmenté ces 3 dernières années. Pourtant, cette progression n’est pas observée dans toutes les entreprises : 28% parlent même d’une diminution. Telles sont les observations du bureau de recrutement Robert Half.
Plus de productivité et de créativité sont respectivement citées par 55% et 44% des managers RH en tant qu’effets positifs probables des horaires de travail flexibles et du télétravail. Moins de communication (41%) et moins d’opportunité de manager (36%) en seraient les principaux effets négatifs.
Telles sont les conclusions d’une enquête menée auprès de 200 managers RH en Belgique. Ceux-ci ont dû répondre à la question suivante : 'Quels effets observeriez-vous si vous accordiez des horaires de travail flexibles et du télétravail à votre personnel ?'
"L’organisation flexible du temps et du lieu de travail offre des avantages tant à l’employé qu’à l’employeur", souligne Frédérique Bruggeman, Managing Director de Robert Half Belux. "De tels modèles de travail favorisent l’équilibre entre le travail et la vie privée et ont un effet positif sur les prestations et la productivité du personnel. Les collaborateurs contents de leur job et des circonstances de travail sont généralement plus productifs et restent plus longtemps fidèles à l’entreprise. Les organisations renforcent ainsi leur politique de recrutement et de rétention. Ce qui, en outre, soutient leurs efforts dans le cadre de l’employer branding."
Effets de plus d'horaires de travail flexibles et de télétravail selon les managers RH belges
Augmentation | Diminution | Pas de changement | |
---|---|---|---|
Productivité | 55% | 20% | 26% |
Créativité | 44% | 27% | 29% |
Communication | 32% | 41% | 28% |
Collaboration | 34% | 35% | 32% |
Opportunité de devenir manager | 30% | 36% | 34% |
Source : Robert Half – enquête réalisée auprès de 200 managers RH en Belgique.
Bien que de plus en plus d’entreprises instaurent des horaires flottants, les collaborateurs continuent à en éprouver un besoin croissant. L’étude du marché de l’emploi 2015 réalisée par Randstad en donne une bonne image. Pour un peu plus de la moitié des travailleurs (58%), l’instauration des heures flexibles permet d’avoir un bon équilibre entre le travail et la vie privée. Le travail à domicile vient en seconde place et les efforts pour comprimer la charge de travail en troisième position.
La moitié des travailleurs (56%) plaident pour pouvoir travailler de chez eux pendant les heures de bureau et 49% déclarent avoir davantage besoin d’outils pour travailler de la maison. Tels sont les résultats d’une étude réalisée auprès de 1.895 employés et cadres.
L’enchevêtrement du travail et de la vie privée ne signifie pas seulement que nous soyons actifs dans le cadre de notre vie privée, mais aussi que des questions privées se mêlent au travail pendant les heures de bureau. Cet aspect est rarement mis en lumière dans les enquêtes. Aujourd’hui, il y a plus de personnes (52%) qui travaillent en dehors des heures de bureau qu’auparavant. Par contre, 67% d’entre elles régleraient de temps en temps des affaires d'ordre privé au bureau. Ce chiffre (67%) reste presque inchangé depuis 2008.
Nous travaillons actuellement un peu plus en dehors de nos heures de bureau qu’il y a 6 ans. Pas pendant notre semaine de travail mais bien pendant le week-end et les congés. Ce constat concorde avec la perception que le travail et le privé sont plus entremêlés qu’avant et que ce mix travail/vie privée devient moins clair de nos jours.
Les prestations en dehors des heures de bureau prennent surtout place à la maison mais aussi ailleurs. Un quart des travailleurs prestant plus d’une heure de travail supplémentaire par semaine déclarent travailler à d'autres endroits.
Dans 60% des cas, toutes les tâches entrent en considération et, pour les 40% restants, ce sont des tâches plus spécifiques. Tout comme il y a six ans, la consultation des mails vient en première place. Ce taux grimpe même de 65 à 73%. Chercher de l’information sur internet a aussi pris de l’importance par rapport à 2008 (45 à 50%). Rédiger des rapports ou préparer des présentations devient proportionnellement moins fréquent. Nous tenons compte du temps qu’il faut allouer à des tâches déterminées, voilà pourquoi consulter nos mails gagne encore en importance. 34% du temps est consacré à la lecture et à la réponse aux e-mails, il s'agit d'une augmentation de 10% par rapport à il y a six ans.
Les raisons qui nous poussent à travailler en dehors de nos heures de bureau n’ont pas fort changé ces six dernières années. L'argument le plus important en faveur du télétravail et du travail à domicile, c’est le calme. Calme que l’on ne peut visiblement obtenir au bureau. C’était déjà le cas il y a six ans.
Ensuite, tout comme dans l’étude Randstad, viennent le manque de temps et la volonté permanente de vouloir tout contrôler. En résumé nous pouvons parler d’une réalité duale. Le travail dans la sphère privée en dehors des heures de bureau est cité tant de manière positive que négative. Beaucoup voient cela comme quelque chose qui est imposée par l’entreprise (parce qu’ils manquent de temps ou s’y sentent obligés). Un groupe au moins aussi important agit par implication ainsi que par passion dans le contenu du job et dans l’entreprise.
39% estiment dérangeant à très dérangeant de travailler dans la sphère privée en dehors des heures de bureau. Une majorité claire (61%) ne considère pas cela comme grave ou dérangeant du tout. Ces chiffres sont en accord avec ceux d’il y a six ans.
(eh/sc)
10 août 2016Parmi toutes les questions qui peuvent vous être posées au cours d'un entretien d'embauche, celle concernant vos attentes salariales est souvent inévitable.
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