Le taux de licenciement chez les jeunes bat des records

En effet, cette tranche d'âge a connu une forte augmentation du nombre de contrats résiliés au cours de l'année écoulée. Dans 43,5% des cas, c'est l'employé lui-même qui était à l'origine de la décision. Telles sont les observations ressortant d'une enquête menée par Acerta. La Grande Démission, tendance économique caractérisée par des départs volontaires massifs, a-t-elle atteint notre pays ?

Un record !

Le nombre de contrats de travail résiliés par des jeunes de moins de 25 ans en 2023 a augmenté de 40,8% par rapport à la même période l'année précédente. Un record ! Ces chiffres interpellent car l'année 2022 avait également connu une forte augmentation par rapport à 2021.

De manière générale, c'est l'employé qui est à l'origine du licenciement. Dans 38,5% des cas, il s'agit d'un accord mutuel. Là aussi, on constate une augmentation de 13,4% si l’on compare la situation avec celle de l’année dernière. Seuls 18% des licenciements émanent de l'employeur. En conclusion, ce sont surtout les jeunes eux-mêmes qui quittent leur emploi, en concertation ou non avec leurs managers.

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Pourquoi tant de jeunes démissionnent-ils ?

Quelle est la cause de cette hausse spectaculaire ? L'ère du coronavirus est en partie responsable. Un grand nombre de jeunes ont commencé à travailler pendant ou après la pandémie. Le télétravail leur a permis d'acquérir l'expérience nécessaire sans être physiquement présents au bureau.

Par conséquent, et plus encore qu'auparavant, les personnes de moins de 25 ans sont devenues encore plus critiques. En effet, cette génération veut penser par elle-même et prendre ses propres décisions. Les jeunes souhaitent piloter leur carrière et avoir leur mot à dire. Cela se manifeste également sur leur lieu de travail.

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De plus, la guerre des talents fait rage : le marché de l'emploi est tendu, les entreprises se battent pour attirer les jeunes talents et les managers font miroiter des opportunités et des conditions de travail alléchantes. Les jeunes le savent bien : ils sont conscients de leurs qualités et savent à quel point ils sont prisés. Il n'est dès lors guère étonnant que bon nombre d’entre eux décident d'aller voir si l'herbe n’est pas plus verte ailleurs !

En tant qu'employeur, comment réagir à une telle situation ?

Naturellement, les employeurs n'aiment pas voir partir des talents prometteurs. Heureusement, ils ne doivent pas nécessairement dire adieu à leurs jeunes recrues. En effet, les entreprises qui mettent l'accent sur des carrières offrant des perspectives à long terme, des formations et des possibilités d'évolution sont plus susceptibles d’attirer les jeunes.

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Les jeunes délaissent souvent des emplois qui leur offrent des avantages pratiques à court terme. Ils attachent beaucoup plus d'importance aux carrières durables basées sur le long terme. Les organisations garantissant des opportunités de carrière et de la flexibilité ont donc un avantage.

De plus, les jeunes apprécient les valeurs et les normes des entreprises au sein desquelles ils postulent. Dans quelle mesure l’organisation est-elle durable ? Le bien-être mental des employés fait-il l'objet d'une attention suffisante ? L'entreprise offre-t-elle un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée ? Vous ferez plaisir aux jeunes qui souhaitent poursuivre leurs études en leur offrant une transition 'travail-études' tout en douceur. Répondre à la concurrence du marché de l’emploi et aux besoins des jeunes employés est essentiel !

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(Zinnig/eh) - Source : Peoplesphere